L’inclusion par le sport

L’inclusion par le sport

Dans la continuité de son Guide pratique du partenariat sportif responsable, paru l’année dernière à l’occasion du Salon SPORTEM, SPORSORA publie des décryptages basés sur les diverses thématiques de ce Guide. Nous consacrons aujourd’hui un Œil de SPORSORA au sujet de l’inclusion par le sport, dans un contexte d’actualité assez dense en la matière :

 

·       Lancement le lundi 8 avril 2024 dernier par le Gouvernement[1] de l’Alliance pour l’inclusion par le sport ;

·       Nous sommes désormais à moins de 100 jours des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, dont l’une des ambitions est de « soutenir et de renforcer le rôle social du sport à travers son Fonds de dotation »[2].

·       La Fondation pour le sport inclusif a démarré fin mars sa « Tournée du Sport Inclusif », et de nombreuses organisations œuvrent au quotidien pour l’inclusion par le sport.

 

Le sport est un formidable levier d’inclusion et de cohésion sociale luttant contre l’isolement en unissant les personnes dans leur grande diversité, autour d’une passion commune ou d’un simple moment de partage. Il est l’un des vecteurs les plus puissants pour briser les barrières, sociales ou hiérarchiques en nous mettant tous sur un même pied d’égalité.

 

Le sport est un levier puissant car il est omniprésent dans la vie de nombreux français (72% de la population a une pratique physique et 15,4 millions de licences sportives ont été délivrées en 2022[3]). Ce sont des dizaines de milliers de clubs ainsi que des éducateurs sportifs (141 000 en 2022[4]) qui émaillent le territoire au contact de la population.

 

Le but de SPORSORA est ici de démontrer toute la force du sport, et sa capacité à fédérer, pour faire société. En d’autres termes (ceux du Président de la République), pour « faire Nation par le sport » à travers :

 

·       Les actions de terrain du mouvement associatif sportif ou non sportif, qui ont vocation à sensibiliser ou former l’ensemble des protagonistes du sport (des encadrants aux pratiquants, en passant évidemment par les supporters et les dirigeants), ou à intégrer et inclure des populations à travers des activités sportives. Les actions des quelques associations et ONG membres de SPORSORA peuvent en la matière servir d’exemple (a).

 

·       Des campagnes plus top-down, mobilisant la formidable caisse de résonnance des GESI et du sport professionnel pour faire évoluer les esprits et toucher un public le plus large possible. À cet égard, les diverses campagnes engagées par les fédérations sportives, les ligues et clubs professionnels méritent une attention particulière (b).

 

·       Les initiatives des marques partenaires du sport qui s’engagent également dans ce sens, et sont même parfois moteur en matière d’inclusion. Quelques exemples d’activations remarquables le démontrent aisément (c).

 

·       Les politiques publiques de l’État comme l’Alliance pour l’inclusion par le sport qui démontre toute la volonté de celui-ci de mobiliser l’ensemble du mouvement sportif en faveur de l’inclusion par et grâce au sport (d).

 

a)     Les actions de terrain portées par le mouvement associatif

 

o   La Fondation pour le Sport inclusif

 

Partant du constat que l’accès à la pratique sportive était particulièrement inégal pour les minorités, les personnes en situation d’exclusion ou de handicap (par exemple, les trois quarts des personnes les plus aisées pratiquent une activité sportive, contre un peu plus de la moitié des plus modestes)[5], mais aussi pour les femmes[6] (voir infra les actions de la Fondation Alice Milliat en la matière) – la Fondation pour le sport inclusif met en place diverses actions et campagnes, depuis de nombreuses années, se voulant le plus proche possible des pratiquants et des pratiquantes.

 


Focus sur la Tournée du sport inclusif

Lancée le 30 mars dernier à Marseille, cette Tournée a pour objectif de démontrer que l’activité physique et sportive est un vecteur d’inclusion et de lutte contre les discriminations, en particulier celles qui touchent les communautés LGBTQIA+.

L’Olympique de Marseille[7], l’association Marseille United Sport pour Tous.tes et la Fondation pour le sport inclusif ont ainsi réuni plus de 1200 participants de 25 nationalités différentes, à l’occasion d’un tournoi omnisports (GaySportMed). La Commanderie a été mise à disposition par l’OM pour les rencontres de football. À cette occasion, les trois parties prenantes citées ont pu signer une charte afin d’acter leur engagement commun contre l’homophobie dans le monde du football.

La Tournée est réalisée en plus de la LFP et de la FFF aussi avec le soutien officiel de la FFR, de la LNH et de la LNR, puisque c’est autour de ces trois sports – rugby, handball, football – que sont organisés les tournois inclusifs en question.


o   Exemples d’autres actions portées par des associations et ONG membres de SPORSORA

 

Fondation Alice Milliat[8] 

 

·       La Fondation aide à concrétiser des projets favorisant l’activité physique des jeunes filles, l’insertion sociale par le sport, la recherche d'un sport plus inclusif et le développement des pratiques parasport. Plus largement, toutes les actions permettant une place plus juste des femmes dans le sport.

·       La Fondation peut également soutenir l'organisation d'évènements (Trophées Alice Milliat, Festival Les Sportives en Lumière…). Elle assure pour cela un soutien financier et technique auprès des organisations/associations principalement au travers d'appels à projets. Un certain nombre de projets ont d'ores et déjà reçu le label Alice Milliat et ont ainsi bénéficié d'un accompagnement personnalisé tout au long de leur réalisation.

 

Play International : Depuis 20 ans, Play International s’investit pour faire du sport un levier d’éducation et de changement social. Son action sur le terrain démontre qu’il est possible d’impacter positivement les parcours de vie en inventant de nouvelles façons d’utiliser l’activité physique et sportive :

 

·       Exemple du projet Pratique en mixité qui vise à favoriser le « jouer ensemble » auprès d’un public de filles et de garçons adolescents, âge où des constructions genrées formées entre 7 et 12 ans évoluent vers une séparation effective des filles et des garçons, notamment en raison de la non-mixité d'une grande majorité de pratiques sportives, à partir de 12-13 ans.

·       Projet Sport & autisme, un collectif pour l'inclusion qui vise à améliorer la qualité de vie et à favoriser l’inclusion sociale des enfants présentant un Trouble du Spectre de l'Autisme (TSA) grâce à l’activité physique et le jeu sportif.

 

Sport dans la Ville : L’association Sport dans la Ville accompagne les jeunes issus de quartiers prioritaires sur le chemin de la réussite. Par le sport, elle leur transmet des valeurs importantes pour leur développement personnel et leur insertion professionnelle.

 

·       Programme « Sport et pédagogie » qui vise à organiser des séances sportives gratuites, animées et encadrées par des éducateurs diplômés tout au long de l’année.

·       Programme transversal « L dans la Ville » visant à donner les mêmes chances de réussites aux jeunes filles en les accompagnant dans leur épanouissement personnel et leur insertion professionnelle.

 

Fondaction du Football : Créé en 2008, le fonds de dotation du football français est dédié à des actions de responsabilité sociétale. Il œuvre en complémentarité avec les instances du football français pour un football durable et responsable :

 

·       Le Guide Football & Réfugiés, né du besoin exprimé par de nombreux clubs de pouvoir disposer d’un guide facilitant la mise en place de bonnes pratiques.

·       Partenariat avec le Just Kids Project, initié en 2020, autour d’un projet d’intégration des mineurs étrangers par le football. Grâce à cette collaboration, des rencontres entre des joueurs en centre de formation/clubs amateurs et de jeunes réfugiés ont été organisées.

 

 

b)     Les GESI et le sport professionnel, une formidable caisse de résonnance au service de l’inclusion

 

L’audience et la popularité des GESI et du sport professionnel constituent un levier d’inclusion et de cohésion sociale autour d’une passion commune ou d’un simple moment de partage. Quelques exemples des divers engagements et campagnes initiées par Paris 2024, les fédérations sportives, les ligues et les clubs professionnels :

 

o   Le Fonds de dotation Paris 2024 : utiliser le sport comme levier d’inclusion et de cohésion sociale

 

Paris 2024 a l’ambition de soutenir et de renforcer le rôle social du sport à travers son Fonds de dotation, créé pour soutenir des projets d’intérêt général qui utilisent l’activité physique et sportive comme outil d’impact social. Le Fonds de dotation Paris 2024 est une plateforme d’innovation sociale par le sport qui propose trois formes d’accompagnement :

 

·       La possibilité d’utiliser la marque « Impact 2024 » pour valoriser un projet ;

·       Un soutien financier pour développer son projet ;

·       Un parcours d’accompagnement pour les candidats et les lauréats, à la fois collectif et individuel.

 

Ainsi, pour la quatrième promotion de ce dispositif, ce sont plus de la moitié (54%) des 4,98 millions d’euros distribués qui ont été fléchés en direction de projets utilisant le sport pour favoriser l’inclusion, l’égalité et la solidarité.[9]

 

o   Les fédérations sportives, ligues et clubs professionnels : acteurs majeurs de l’inclusion à travers leurs diverses campagnes

 

Comme vu précédemment à travers l’exemple de la Tournée du sport inclusif, les fédérations sportives, ligues et clubs professionnels sont également directement impliqués dans des campagnes de sensibilisation ou dans des actions de promotion de l’inclusion par le sport, comme composante essentielle de leurs engagements RSE.

 


Focus sur les campagnes de la LFP, exemple en matière d’inclusion par le sport

 

Au-delà du cas concret présenté par SPORSORA dans son Guide pratique du partenariat sportif responsable : Homo ou Hétéro, on porte tous le même maillot (voir ci-dessus), la LFP organise des ateliers de sensibilisation à la lutte contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme (74 ateliers organisés à ce jour[10]). La LFP a récemment annoncé avoir l’intention d’unir la campagne contre le racisme, et celle contre l'homophobie, pour les dernières journées de Ligue 1 et Ligue 2 les 17 et 18 mai[11]. À noter également que la LFP a inscrit dans ses statuts, depuis 2020, la lutte contre les discriminations, ce qui a pour conséquence de lui permettre de se constituer partie civile plus facilement devant les tribunaux à chaque fois qu'un acte délictueux est porté à la justice.


 

D’autres GESI, fédérations, ligues ou clubs ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit de promouvoir l’inclusion par le sport, parfois à travers des programmes communs. Citons par exemple :

 

·       La FFR qui a été la première fédération à recevoir le label « Fier Sport » pour sa politique d’inclusion dans le sport et qui a mis en place une commission anti-discriminations et égalité de traitement (CADET).

·       La collaboration autour du programme « RUGBY is my PRIDE » entre France 2023, la FFR, la LNR et l’État avec le soutien de World Rugby.

·       La FFF, pour sa part, a récemment officialisé la nomination d’Amel Bouzoura – Vice-Présidente de SPORSORA – au poste de directrice de l’engagement à compter du 1er mars 2024[12], chargée de mettre en œuvre le Plan d’engagement sociétal de la FFF présenté en octobre 2023.

·       Lancement en 2023 par la FFHandball de la campagne « Tous Unis face aux violences » : programme fédérateur qui vise à réunir toute la famille du handball français autour d’un engagement commun de lutte face à toutes les formes de violences (racismes, LGPT-Phobies, violences sexuelles, incivilités, harcèlement et bizutage).

·       La campagne « La Diversité est notre Force » de la LNB qui s’engage pour la lutte contre les discriminations sexistes et raciales dans le cadre des journées internationales de la femme, contre le racisme et contre l’homophobie.

·       Le Fonds de Dotation de la LNR qui soutient des projets au service des valeurs portées par le rugby et contribue à réunir les acteurs locaux et nationaux sur le terrain du vivre ensemble[13].

 

o   Les clubs professionnels membres de SPORSORA investis en matière d’inclusion

 

·       À Nanterre, les 12 et 13 avril 2024, c’est avec le Paris Saint-Germain et le Paris FC que la Tournée du sport inclusif a agi en faveur de l’inclusion et contre les discriminations dans le sport.

·       Le Paris FC, qui a mis en place un système de billetterie gratuite pour la saison 2023-2024, met aussi en place le dispositif « 1 match / 1 Cause »[14], une initiative de levées de fonds pour des associations caritatives ou d’intérêt général autour de ses matchs.

·       L’ensemble des opérations menées par le PSG en la matière sont recensées dans ce qui s’intitule « PSG for communities ». Impossible de citer tous les programmes tant ils sont nombreux (400 chaque année !!).

·       Le RC Strasbourg Alsace a créé une initiative originale : depuis 4 ans, avec le concours de Femmes de Foot, le RCSA a mis en place une tribune Kop’In, dédiée aux femmes et aux enfants de moins de 15 ans.

·       Le TéFéCé quant à lui était par exemple associé au Tournoi du Vivre ensemble, organisé par la LFP en janvier 2024, autre initiative pour lutter contre les discriminations dans le sport. À noter que le TéFéCé agit également au quotidien pour l’inclusion, notamment à travers la Fondation du Toulouse FC, et son Fonds de dotation.

 

Preuve, si cela était encore nécessaire, que les clubs de football membres de SPORSORA s’engagent pour l’inclusion par le sport !

 

c)      Les marques partenaires au soutien et à l’initiative en matière d’inclusion par le sport

 Hormis les structures sportives, les marques partenaires jouent un rôle clé dans la promotion des valeurs d’inclusion, de solidarité et d’égalité à travers leurs engagements en sponsoring sportif tout au long de l’année.

 

Ainsi, SPORSORA faisait déjà état de bonnes pratiques de sponsoring en lien avec l’inclusivité dans son Guide pratique du partenariat sportif responsable.

 

En effet, à travers les thématiques « 3. Contribuer à une société plus juste » et « 5. Inclure, éduquer et former », SPORSORA mettait en lumière des exemples de campagnes, de projets favorisant l’inclusion des personnes en situation de précarité et éloignées de l’emploi (Decathlon x Paris 2024 ; Advens x LinkedOUT) ainsi que des initiatives portées par les marques pour :

 

·       Renforcer le soutien au handisport (EDF & FF Handisport / Société Générale & FF Handisport / Matmut & Alexis Hanquinquant) ;

·       Accentuer les actions favorisant la mixité sociale (Fondation ENGIE & fête le mur) ;

·       Lutter contre les discriminations et les violences dans le sport (LFP – Homo ou Hétéro, on porte tous le même maillot / LNB & DILCRAH) ;

·       Rendre accessible les infrastructures au grand public (Orange Vélodrome School / FFBB & ANS - LABEL INFRA).

 

 


Focus sur « EnJeux d’avenir », le programme d’EDF pour « changer le regard porté par les jeunes sur le handicap » grâce au sport

Le sport professionnel encore une fois mobilisé, cette fois-ci par une marque majeure, qui mobilise son partenariat avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, et son team d’athlètes, pour faire changer durablement les mentalités par le sport.

Depuis plus de 30 ans, EDF organise de nombreuses rencontres dans des écoles, autour de para sports comme le basket-fauteuil ou encore le cécifoot.

En collaboration avec la Fédération Française Handisport, et grâce à l’intervention d’athlètes paralympiques du Team EDF, plus de 10.000 jeunes ont été sensibilisés depuis 2016.


 

d)     L’Alliance pour l’inclusion par le sport, une politique publique lancée par le MSJOP et l’ANS

 

L’État aussi s’engage en faveur de l’inclusion par le sport. En octobre dernier, à la suite de la réception des acteurs de l’inclusion par le sport à l’Élysée, était publié un manifeste, signé par plus de 1000 personnalités du sport, incitant « toutes celles et ceux qui sont convaincus de l'impact social du sport et qui souhaitent joindre leurs forces » à rejoindre cette Alliance pour l’inclusion par le sport, voulue par le Président de la République.

Le lundi 8 avril 2024, l’Alliance se concrétisait avec son lancement par le ministère des Sports et des JOP, le ministère de l'Éducation Nationale, le secrétariat d’État chargé de la Citoyenneté et de la Ville (rattaché au ministère de l'Intérieur et des Outre-mer) et l'Agence nationale du sport.

 

D’après le MSJOP, cette Alliance consiste en « une instance de copilotage confiée et portée par ses acteurs (mouvement sportif, instances, associations et entreprises) afin qu’ils s’en emparent (...). Le but étant que ces acteurs puissent réfléchir eux-mêmes à la manière de mettre en œuvre une politique publique d’insertion par le sport ».

 

L’Alliance se donne ainsi pour mission de définir les modes de financement des projets d’insertion par le sport, et de participer à la labellisation des structures qui s’engagent dans l’insertion par le sport, en particulier les clubs de sport (10 000 d’ici à fin 2024). La labellisation de ces « clubs engagés » sera réalisée par France Travail. L’Alliance sera animée par trois ambassadeurs : Sarah Ourahmoune, Jean-Philippe Acensi, et Stéphane Viry.

 

D’autres moyens et ambitions arrivent en soutien de cette initiative étatique d’insertion par le sport, avec la volonté de multiplier par 5 les actions d’insertion par le sport (pour permettre chaque année à 100 000 personnes d’en bénéficier). Ceci se fait notamment à travers les opérations de recrutement « du stade vers l’emploi », ou via le dispositif SESAME, par lequel l’État accompagne 3000 jeunes par an vers une formation d’éducateur sportif ou vers l’insertion.

 

Ou encore les 60M€ alloués aux clubs employeurs d'éducateurs socio-sportifs sur trois ans (2024-2026), avec l’ambition de créer plus de 1000 emplois d’éducateurs dans les territoires prioritaires. Une aide de l’État de 20 000 euros par club employeur, et par an sur une durée de trois ans. Avec plus de 50 fédérations sportives engagées dans ce programme.

 

 

Toutes les actions évoquées dans ce document sont loin d’être exhaustives, tant les initiatives sur le sujet de l’inclusion sont remarquables et nombreuses.

 

Quel meilleur vecteur que le sport pour sensibiliser, pour faire évoluer les mentalités, et pour permettre cohésion sociale et vivre ensemble ?

 

SPORSORA encourage l’ensemble de son réseau, et plus largement tous les acteurs du sport français à s’emparer de ce sujet, car il est primordial que, collectivement, nous saisissions l’impact que le sport peut avoir sur une société. Et que nous exploitions son plein potentiel au service de l’inclusion et de la lutte contre toutes les formes de discriminations.

 


[1] Mme Catherine VAUTRIN, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Mme Amélie OUDEA-CASTERA, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques et Mme Sabrina AGRESTI-ROUBACHE, secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté et de la Ville, ont lancé ce lundi 8 avril 2024, dans les locaux de la salle de boxe « Boxer inside » dans le 13ème arrondissement de Paris, l’Alliance pour l’Inclusion par le sport, une démarche inédite que le Président de la République avait appelée de ses vœux pour fédérer tous les acteurs de cette politique publique partenariale, qui prend un relief particulier en cette année 2024.

[2] https://olympics.com/fr/paris-2024/information/fonds-de-dotation

[3] https://injep.fr/tableau_bord/les-chiffres-cles-du-sport-2023-pratiques-sportives-des-francais/

[4] https://www.insee.fr/fr/statistiques/6474906

[5] Observatoire des inégalités : « Baromètre national des pratiques sportives 2020 », Rapports d’étude n° 2021/03, Injep, mars 2021.

[6]  Les femmes représentent aujourd’hui en France seulement 35% des licenciés des fédérations sportives et 35% des sportifs de haut niveau

[7] Dans le cadre de son programme RSE Treizième Homme.

[8] Première fondation dédiée au sport au féminin à voir le jour en Europe en 2016, elle a été créée en réponse aux inégalités entre les femmes et les hommes dans le monde du sport. Elle est née de la volonté d'améliorer la médiatisation du sport au féminin en France et en Europe, aussi bien professionnel qu'amateur.

[9] https://olympics.com/fr/paris-2024/information/fonds-de-dotation

[10] Aux côtés d’associations (LICRA, Foot Ensemble, Fondation pour un Sport Inclusif, PanamBoyz & Girlz United, SOS Homophobie) et de l’UNFP, la LFP se rend dans les clubs professionnels pour y rencontrer les joueurs professionnels, les membres du staff, les dirigeants, mais aussi les supporters afin de mener une action de sensibilisation à la lutte contre les discriminations (Le Figaro).

[11] Lors des rencontres de la 27e journée de Ligue 1 et de la 30e journée de Ligue 2, tous les joueurs arboreront un maillot spécial avec un logo spécifique, symbole de l'engagement contre le racisme et les badges compétitions, d'ordinaire en couleur, passeront en noir et blanc. Les mêmes maillots seront repris pour la 34e et dernière journée de Ligue 1 et la 38e et dernière journée de Ligue 2, avec les sigles L1 et L2 en arc-en-ciel sur les badges et aussi les poteaux de corner (LFP, DÉGAGEONS LES DISCRIMINATIONS, DÉGAGEONS LE RACISME ! 28/03/2024).

[12] https://www.fff.fr/article/11780-amel-bouzoura-nouvelle-directrice-de-l-engagement.html#:~:text=La%20FFF%20a%20annonc%C3%A9%20jeudi,de%20directrice%20de%20l'engagement

[13] https://sporsora.com/membres/actualites-des-membres/item/7315-lnr-sport-dans-la-ville-et-le-fonds-de-dotation-de-la-lnr-s-engagent

[14] https://parisfc.fr/club/decouvrez-notre-nouvelle-initiative-1-match-1-cause/

Isabelle Jacquet

Project manager and PA to speakers

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