Avec pour la première fois de son histoire un plateau élargi à 24 équipes, la 7ème édition de la Coupe du Monde féminine FIFA a débuté ce samedi au Canada devant une audience qui devrait être la plus forte de son histoire. Selon les données SportsDNA de Repucom, l’intérêt pour le football féminin dans le monde est passé de 16% en 2011, date de la dernière Coupe du Monde féminine FIFA, à 21% en 2014.
Pour cette édition 2015, les insights Repucom montrent que 200 millions d’individus sont intéressés par la Coupe du Monde féminine FIFA (sur une base de 14 pays parmi ceux étudiés dans SportsDNA). Pays hôte de la compétition cette année, le Canada compte 3 millions d’intéressés. En Allemagne, où le tournoi a eu lieu en 2011, et en France où il se déroulera en 2019, la base d’intéressés est respectivement de 15,5 et 6,6 millions. Aux États-Unis où le football féminin est implanté depuis de nombreuses années, 35,5 millions de personnes attendent cette Coupe du Monde féminine FIFA.
L’Amérique du Nord comme moteur du football féminin
Aux États-Unis, la Fox diffuse pour la première fois cette compétition et devrait connaître des audiences records dans cette discipline. En effet, la chaîne va profiter d’horaires de diffusion favorables pour programmer 5 matches en prime time. De plus, les performances de l’équipe américaine (championne olympique en titre, demi-finaliste de la Coupe du Monde FIFA 2011) devraient susciter l’engouement national.
Pierre-Emmanuel Davin, Directeur de Repucom France, ajoute : « Sur la base de ce que nous avons pu observer à la Coupe du Monde masculine FIFA 2014 au Brésil, aux Jeux Olympiques de Londres 2012 et à la Coupe du Monde féminine FIFA 2011, l’intérêt pour cette compétition devrait continuer à progresser notamment en Amérique du Nord. L’intérêt pour le football en général augmente en effet aux États-Unis et au Canada grâce au développement et à l’expansion de la Major League Soccer, au nouvel élan de la National Women’s Soccer League, aux performances des équipes nationales masculines et féminines dans les grandes compétitions internationales, ainsi qu’aux programmes à destination des jeunes ».
L’importance de la cible féminine pour les sponsors
Pierre-Emmanuel Davin analyse : « L’intérêt des femmes dans le monde pour le football est passé de 34,3% en mai 2011 à 43% en novembre 2014. La Coupe du Monde féminine FIFA 2015 va ainsi attirer de nombreux nouveaux fans, notamment des femmes, faisant de cette compétition un événement différenciant et attractif pour les sponsors. Dans le sillage de cette compétition, le football féminin devrait offrir aux marques de nouvelles opportunités commerciales qui commencent juste à être exploitées ».
« Cette année, Repucom a publié le rapport Women and Sport qui analyse l’influence grandissante des femmes dans le sport. L’étude souligne l’importance de la cible féminine pour les marques et les sponsors, grâce notamment aux données FAN DNA qui montrent que les femmes de 30 à 49 ans dépensent plus en moyenne dans l’habillement sportif que les hommes (188 dollars par an contre 178 dollars) ».
« Nous sommes dans une période de transition accélérée en termes d’engagement des femmes dans le sport, aussi bien sur la pratique que l’intérêt et la consommation. Les marques cherchent désormais à se connecter à cette nouvelle génération de fans féminines. Cette Coupe du Monde féminine FIFA 2015 sera une nouvelle illustration de ce changement ».
Tout au long de la Coupe du Monde féminine FIFA 2015, Repucom examinera les tendances de cette compétition au travers du « World Cup Hub ».
Note : SportsDNA est un baromètre opinion international ( plus de 30 pays) semestriel dédié au sport et au sponsoring. Les 14 pays étudiés dans cette analyse sont : Canada, Etats-Unis, Mexique, Brésil, France, Espagne, Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Russie, Chine, Japon, Corée du Sud, Inde.