Pass Event, J’aime courir, maillage du territoire via les clubs… La FFA a pris le parti d’aider et d’accompagner tous les runners, sans distinction de niveau, de pratiques ou de statut. Avec une offre sans cesse renouvelée.
Dans un monde du running en perpétuelle (r)évolution et à quelques jours du plus grand rassemblement running de France, il est parfois bon, pour les coureurs, d’avoir des repères. La Fédération Française d’Athlétisme, forte de plus de 300 000 licenciés et déjà plus de 100 000 runners encadrés dans ses clubs, a décidé d’aller plus loin pour étoffer encore son offre, en proposant un panel de services à 360 degrés et être attractive pour les quelques neuf millions de coureurs qui pratiquent aujourd’hui dans l’Hexagone.
Aider tous les pratiquants
Les études le disent, le confirment, saison après saison* : une fois passées les premières foulées, les runners sont en demande récurrente d’un accompagnement plus structuré pour progresser. « La course à pied est une pratique en accès libre, et c’est ce qui explique en partie son succès, analyse Olivier Gui, global running manager à la FFA. Et on sait que les coureurs sont en demande, et en besoin, de conseils. Et en tant que fédération qui a une mission de service public, nous nous devons d’aider tous les pratiquants, pas uniquement nos licenciés. Nous avons donc mis en place une offre renouvelée, destinée à tous, pour bénéficier de nos conseils en fonction des situations et des attentes de chacun. » Objectifs, entre autres : permettre à tous de rejoindre la communauté running, et en finir avec l’image de haut niveau ou contraignante qui colle parfois aux fédérations et à leurs clubs – image battue en brèche quand on interroge les coureurs ayant rejoint un club d’athlétisme*.
Pass Event, la prépa à la carte
Dernier de ces dispositifs : le Pass Event** de J’aime courir, nouveau-né des offres fédérales. En souscrivant, tout coureur peut ainsi bénéficier d’un programme sur mesure, concocté par des entraîneurs fédéraux, pour préparer la course de son choix, « comme ce fut à l’automne pour Marseille-Cassis par exemple », rappelle le manager running. Sans compter l’accès à des offres exclusives, notamment sur la boutique officielle de la FFA.
Un coach, un vrai
Le Pass annuel J’aime Courir**, permet lui d’être suivi tout au long de l’année par un entraîneur, de recevoir gratuitement ses plans personnalisés, de lui soumettre ses questions… Au-delà de sa fiche individuelle, des articles conseils hebdomadaires, des informations, des actus qui nourrissent en permanence le site, les membres jouissent donc d’un lien direct avec un technicien. « Avoir un vrai coach derrière ses plans d’entraînement est irremplaçable, pointe Olivier Gui. L’idée est de pouvoir accompagner tous les profils de coureurs et d’optimiser leur préparation. » Un luxe dans une vie quotidienne où les contraintes professionnelles ou familiales ne laissent pas toujours la possibilité de rejoindre un club. « A eux, nous pouvons dire ‘‘Nous avons une réponse à vos besoins’’, même si la pratique en club reste sans doute la meilleure solution pour ceux qui le peuvent » poursuit Olivier.
L’émulation d’un club
Sur les quelque 2500 clubs que compte la FFA, plus de 2000 proposent aujourd’hui un encadrement dédié au running. Un maillage du territoire incomparable, et qui permet de toucher tous les pratiquants qui le souhaitent. « Un club, c’est un atout essentiel pour la relation avec un coach, et l’émulation d’un groupe, assure André Giraud, président de la FFA. Tous les coureurs qui ont franchi le pas disent que ça fait toute la différence. » Une valorisation de ce que peuvent offrir aux coureurs ces structures de proximité parfois méconnues. « Les pratiquants ne connaissent pas assez les clubs, alors qu’ils peuvent leur apporter beaucoup », précise le président.
En contact direct avec les coureurs
D’où le souci, permanent, de rappeler que la Fédération et ses clubs restent des acteurs innovants dans la discipline. « On doit prendre la parole et s’adresser aux coureurs, martèle André Giraud. D’où notre présence dans les médias – sur SFR Sport avec le magazine J’aime courir, sur RMC Sport avec le mag running par exemple – nos courses partenaires ou celles que nous organisons ou co-organisons. C’est le cas des Ekiden de Paris et Marseille, du marathon de Toulouse ou du trail Gapen’Cimes. Les entraînements ou les tests de groupes que nous mettons en place un peu partout rappellent que nous sommes un acteur central. » Qui veut accompagner au mieux ce qui, plus qu’une mode, s’apparente aujourd’hui à un phénomène de société.
La Fédération Française d'Athlétisme sera présente sur le Salon du Running (Porte de Versailles) avec le Stand J'AIME COURIR by FFA, emplacement 137, du 5 au 7 avril 2018.
UNE DEMANDE TOUJOURS PLUS GRANDE
La dernière étude annuelle de la FFA, réalisée par Eventeam, sur les Usages et attitudes des pratiquants de running permet d’affiner un peu plus encore ce que l’on sait des coureurs*. Passionnant, et révélateur.
95% Fidèles
La pratique du running est aujourd’hui ancrée chez les coureurs. Parmi eux, une large majorité court depuis plus de cinq ans : 57% pour les coureurs occasionnels, 69% chez les pratiquants réguliers. Le chiffre monte à 94% chez ceux qui participent à des courses et même 95% pour les licenciés FFA.
30% Attractif
30% de la population française ne pratiquant pas le running affirme vouloir s’y essayer dans les prochains mois.
69% L’attrait du trail
C’est le nouvel horizon des coureurs assidus : le trail a déjà été testé par environ deux tiers d’entre eux (61% pour les non licenciés qui prennent part à des compétitions, et 69% pour les licenciés FFA).
54% Le club plébiscité
54% des pratiquants compétiteurs non licenciés citent le club comme la structure la plus adaptée pour répondre à leurs besoins. Le chiffre est de 37% chez les pratiquants réguliers, de 35% chez les occasionnels. Dans les deux cas, le club arrivent en tête des structures citées.
53% Quels services ?
Parmi les coureurs qui prennent part à des épreuves, 53% seraient intéressés, dans le cadre du club, par des séances encadrées par un coach (45 et 47% chez les pratiquants occasionnels et réguliers). Et 70% aimeraient avoir accès à un stade (54 et 59% chez les autres pratiquants non licenciés).
65% En quête de programmes
65% des coureurs compétiteurs mais non licenciés (et 56% des pratiquants réguliers) aimeraient pouvoir bénéficier de plans d’entraînement pour se préparer à une course.
64% Idées fausses
64% des pratiquants occasionnels estiment qu’un club serait d’un niveau trop élevé pour eux. Mais 87% de ceux qui ont franchi le pas pensent finalement que ce n’est pas le cas.
80% Connectés
Plus de 80% des coureurs sondés, tous niveaux de pratique confondus, possèdent au moins un compte sur un réseau social. Ils sont jusqu’à 84% chez les pratiquants réguliers.
44% Chiffres et musique
Runtastic (44% chez les pratiquants réguliers) et Strava (37% chez les licenciés FFA) sont les réseaux sociaux ou applications les plus cités pour communiquer avec les autres coureurs. Mais Deezer (35% des pratiquants occasionnels) représente aussi une vraie source d’échanges.
*les quatre populations sondées représentent quatre types de coureurs, plus ou moins assidus : les licenciés FFA ; ceux qui prennent part à des compétitions mais sans être licenciés ; les pratiquants réguliers mais non compétiteurs ; les coureurs (très) occasionnels.