« À l’occasion de la 37e journée de Ligue 1 Conforama, le samedi 18/05/2019, la LFP passe à l’acte. Avec le soutien de nombreuses associations LGBT -Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres- (Foot Ensemble, SOS Homophobie, les Panamboyz and Girlz) et la Dilcrah (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT), elle lance cette semaine son plan de lutte contre l’homophobie dans les stades », annonce Nathalie Boy de la Tour, présidente de la LFP, dans une tribune publiée par le quotidien Le Parisien le 13 mai 2019.
« Au-delà d’actions symboliques, avec notamment le port d’un brassard arc-en-ciel pour les capitaines et la diffusion d’un spot de sensibilisation dans les stades, ce plan prévoit des actions de formation pour les jeunes joueurs et les référents supporters des clubs, qui dialoguent au quotidien avec les associations de supporters. Une procédure permettant la remontée et le traitement judiciaire des actes homophobes dans les stades sera également mise en place », explique Nathalie Boy de la Tour dans sa tribune que News Tank a intégralement publié.
« Le 15 juillet dernier, la France entière est dans la rue, dans un immense moment de communion collective. Preuve s’il en est besoin que le football est un ciment social fort qui transcende les préoccupations quotidiennes, les classes sociales et offre de beaux moments où la communauté nationale se ressoude autour d’un projet collectif, oubliant ses différences. Les triomphes de Strasbourg et de Rennes, respectivement en Coupe de la Ligue et en Coupe de France, ont donné lieu à des moments de partage uniques dans les capitales alsaciennes et bretonnes.
C’est pourquoi la Ligue de Football professionnel, les clubs et les acteurs du football s’engagent de façon forte et permanente dans ce combat. Chaque année, plus de 3 000 actions sociétales sont déployées par les clubs professionnels.
La lutte contre les discriminations fait partie de nos priorités. En mars dernier, la signature d’une convention avec la Licra a constitué un pas important. Ce partenariat prévoit notamment la mise en place d’un dispositif permettant à la LFP de réagir de manière adaptée à toute forme de discrimination relevée dans les stades. Ainsi, très récemment, aux côtés de la Licra, la LFP s’est constituée partie civile dans le dossier des cris racistes proférés contre le joueur d’Amiens, Prince Gouano.
À l’occasion de la 37e journée de Ligue 1 Conforama, la LFP passe à l’acte. Avec le soutien de nombreuses associations LGBT (Foot Ensemble, SOS Homophobie, les Panamboyz and Girlz) et la Dilcrah, elle lance cette semaine son plan de lutte contre l’homophobie dans les stades. Au-delà d’actions symboliques, avec notamment le port d’un brassard arc-en-ciel pour les capitaines et la diffusion d’un spot de sensibilisation dans les stades, ce plan prévoit des actions de formation pour les jeunes joueurs et les référents supporteurs des clubs, qui dialoguent au quotidien avec les associations de supporteurs. Une procédure permettant la remontée et le traitement judiciaire des actes homophobes dans les stades sera également mise en place.
Le football est un sport qui exacerbe les passions, pour autant la passion n’excuse rien. L’éducation est un axe prioritaire, car les jeunes sont les plus perméables aux bonnes comme aux mauvaises idées. L’enjeu dépasse largement le monde du football, c’est l’équilibre et l’harmonie de nos sociétés qui est en jeu. Avec le football professionnel, nous disposons d’un canal puissant, qui rassemble des millions de fans. Nous pouvons également compter sur des joueurs populaires, véritables modèles pour de nombreux jeunes. La mise en place d’une politique proactive pour enrayer la propagation de l’homophobie, du racisme et du sexisme, constitue une priorité. Il en va de la responsabilité du monde du football, qui, à son échelle, doit contribuer à développer une société plus inclusive.
Encourager l’exemplarité du monde du football contribuera à lutter contre toute forme de discrimination. »