![[News Tank Sport] Entretien avec Nicolas Martin, RATP](/media/k2/items/cache/07adb7cde55b001f9a885ebeb6e9b019_XL.jpg)
Pourquoi la RATP met-elle en place cette web-série « Rêve de Champions » ?
On travaille sur ce projet de web-série depuis un an afin de valoriser le parcours des athlètes, de montrer que leur quête olympique est un parcours semé d’embuches. On veut mettre en avant les émotions de ces champions, leurs excès, dans la victoire comme dans la défaite. On valorise ainsi l’engagement de la RATP auprès de ces athlètes de haut niveau et le volet de leur vie professionnelle, de salariés, et la manière dont ils conjuguent au quotidien ces deux vies.
Quel est le statut des athlètes du dispositif « Athlètes de haut niveau » RATP ?
Le dispositif Athlètes de haut niveau RATP, qui existe depuis 1982, rentre désormais dans le cadre du pacte de performance défini par le Ministère des Sports. La RATP propose deux alternatives aux athlètes :
• Un contrat d’image classique. Dans le cadre de notre dispositif, dans le contrat de travail, une clause RH permet à l’athlète d’être accompagné pour définir son projet professionnel vers l’un des 243 métiers de la RATP.
• La convention d’insertion professionnelle (CIP), où l’athlète est salarié avec un travail à mi-temps annualisé qui s’adapte à ses besoins et ses échéances sportives. Il y a aussi une volonté d’accompagnement, pour qu’une fois sa carrière terminée, la transition se fasse le plus naturellement possible, sans rupture.
RATP se sert-elle de ce dispositif pour recruter ?
La RATP recrute entre 3 000 et 4 000 personnes par an, le poids des athlètes salariés est donc disproportionné pour axer toute une campagne autour d’eux mais, en termes d’attractivité, de fierté et d’appartenance à l’entreprise, le fait d’avoir ces athlètes comme salariés est un plus. On essaye de les impliquer sur des événements RATP. Les athlètes participent à des événements RH et d’autres en interne comme des conférences, car ce sont des exemples par le suivi de leurs objectifs, l’exigence requise par le haut niveau, etc. Ils participent aussi aux animations du réseau RATP comme sur l’opération « Tous Athlètes de la Ville » qu’on organise du 11 au 13/09/2019, avec des initiations sportives dans les stations parisiennes Bibliothèque François Mitterrand et Saint-Lazare.
La RATP est partenaire de la FFHB, de la FFR et du Schneider Electric Marathon de Paris. Quelle logique sous-tend ces accords ?
La RATP a quatre territoires d’expression dans le sport :
- Le rugby et nos accords avec la FFR et le Racing 92 (Top 14) qui se déploient sur trois niveaux. D’abord la partie transport des équipes qui met en valeur notre savoir-faire auprès des équipes. On propose ensuite des expériences aux voyageurs avec des ateliers maquillages, des animations lors du Tournoi des 6 Nations au Stade de France, etc. On prépare d’ailleurs un dispositif pour la Coupe du monde 2023 en France. On a enfin le volet RSE et notre programme « Les Mercredis du Rugby » afin de lutter contre les incivilités dans les transports en commun.
- Le handball où l’idée est de venir nourrir l’enjeu autour de la mixité.
- Les courses hors stade, avec le marathon de Paris, un levier d’activations en interne avec un programme pour les salariés qui ont souvent des horaires décalés, pour lesquels il est difficile de faire du sport en club de manière régulière. Pour eux, le running est l’activité la plus accessible.
- Les Athlètes de Haut Niveau avec ce programme qui depuis 1982 répond à une vision et à une démarche citoyenne et volontariste de la RATP pour soutenir le sport français et valoriser le double parcours, sportif et professionnel de nos athlètes.