« Nous aurons des discussions avec la FFF concernant le sponsoring de la D1 féminine. Idem avec Canal+ avec qui nous avions mis en place des campagnes de publicité et de promotion, désormais suspendues. Mais cela ne constituait pas l’urgence du moment. Nous n’avons pas encore eu de discussions car c’est difficile de nous projeter tant que le nouveau ca
Comment s’organise Arkema pour faire face à la crise du Covid-19 ?
Depuis le début du confinement, dans les fonctions tertiaires, un maximum de salariés est passé en télétravail, dont quasi 100 % du siège. Cela vaut pour la France comme pour la plupart des pays en fonction de l’avancée de la pandémie. Nous maintenons la continuité de notre activité dans nos usines, tout en appliquant toutes les consignes des pays concernés comme la distanciation sociale, les gestes barrière, pour assurer la sécurité de nos employés. Nous mettons à disposition de notre personnel tout le matériel sanitaire requis pour qu’ils se protègent. Les prestataires extérieurs sont soumis aux mêmes règles sanitaires.
Nous, proposons aussi des aménagements aux personnes fragiles, celles qui doivent garder leurs enfants, etc. selon les directives des gouvernements dans les pays où nous opérons. De fait, il est difficile d’avoir 100 % de effectifs mais nous nous organisons plutôt bien. Les équipes sont mobilisées, solidaires et efficaces.
lendrier n’est pas fixé », poursuit le dirigeant du groupe français de chimie et de matériaux avancés devenu namer du Championnat de France de Division 1 féminine, rebaptisé « D1 Arkema » depuis le début de la saison 2019-20 et pour une durée de trois ans, soit jusqu’au terme de la saison 2021-22, selon un accord du 21/06/2019.
Le Championnat de France féminin est suspendu jusqu'à nouvel ordre depuis le 13/03/2020. « Concernant le National 1 et le championnat féminin de D1 Arkema, le comité exécutif de la FFF, qui souhaite un traitement harmonisé du haut niveau féminin et masculin, a décidé de poursuivre la réflexion en faveur d’une éventuelle reprise, compte tenu de la nature spécifique de ces deux compétitions (promotion en Ligue 2 professionnelle pour l’une, accession à la Ligue des champions féminine pour l’autre) », annonce la FFF le 16/04/2020.
« Nous participons aussi à la conception de produits encore plus cruciaux en cette période de crise, comme les tamis moléculaires des appareils respiratoires utilisés par les malades, ou des plaques d’Altuglas destinées aux personnels de la grande distribution et des services pour les protéger des contacts du public dans leur activité », explique Gilles Galinier qui répond aux questions de News Tank.
Nous nous sommes ainsi adaptés pour que nos usines puissent continuer à produire autant que possible afin de répondre aux fortes demandes de nos clients, avec notamment de nouveaux systèmes d’organisation imposant un nombre minimal de personnes par exemple en salle de contrôle. Un très grand nombre de nos productions sont en effet classées stratégiques, avec des solutions ou des molécules destinées à certains secteurs ou industries clés comme la santé, le traitement de l’eau, l’hygiène, l’énergie qui ont plus que jamais besoin de la chimie en cette période de crise. Il nous fallait donc proposer des plans de continuité d’activité.
Il s’agit aussi d’amortir au maximum les effets de la crise économique qui ne manquera pas d’arriver, dans un second temps. Nos sites en France et en Europe tournent à 70 % environ. Nos unités en Chine n’ont jamais été complètement à l’arrêt, même au plus fort de la crise. Arkema sera touché par le ralentissement de secteurs comme la construction et de l’automobile mais le groupe est solide et bien géré.
Quelles actions spécifiques pour lutter contre la pandémie ont-été mises en place ?
Nous avons constaté que la France manquait de gel hydroalcoolique. Nous avons donc très tôt décidé de réorienter la production d’une ligne de fabrication pilote d’un centre de recherche à la fabrication de solution hydroalcoolique à destination des Hôpitaux de l’Assistance Publique. Cette production, effective depuis 15 jours, est réalisée à partir de matières en provenance de nos usines comme l’eau oxygénée par exemple. Les premiers litres produits ont d’abord alimenté nos usines et nos sites. Puis, une fois le rythme de croisière atteint, soit 25 000 litres par semaine, la production est envoyé vers les APHP qui le redistribuent. Nous avons lancé une opération similaire aux États-Unis la semaine dernière.
Au niveau local, nous avons des retours d’un fort élan de solidarité qui se fait en fonction des demandes et des besoins de nos parties prenantes . Nos sites font don de gel ou d’équipements de protection autour d’eux et notamment envers les hôpitaux hors APHP , les EHPAD, les pompiers etc. Enfin, nous participons aussi à la conception de produits encore plus cruciaux en cette période de crise, comme les tamis moléculaires des appareils respiratoires utilisés par les malades, ou des plaques d’Altuglas destinées aux personnels de la grande distribution et des services pour les protéger des contacts du public dans leur activité.
Quel est l’impact de cette crise sur vos engagements en matière de sponsoring sportif et notamment la D1 Arkema, suspendue jusqu’à nouvel ordre ?
Nous avons gelé toutes nos opérations d’activation compte tenu du contexte. Nous allons commencer à nous pencher sur la question car, jusqu’à présent, nos efforts et notre énergie étaient surtout mobilisés sur l’urgence du maintien de la continuité d’activité et la gestion de la crise. Le moment venu nous allons revoir nos plans d’actions, quand nous y verrons plus clair sur les calendriers de reprises ou pas. Le monde sportif est très impacté c’est certain, tout le monde se pose des questions, tous les acteurs de l’économie du sport vont devoir se parler et réfléchir ; il faut être solidaire c’est certain mais cette crise va avoir un impact considérable sur le sport c’est évident.
Pour la D1 Arkema, nous sommes dépendants du calendrier de la FFF et de ses décisions à venir. Nous avons par contre réduit notre dispositif de communication et d’activations et réorienté nos opérations de promotion. Après une période de silence radio de deux à trois semaines, nous avons repris notre animation des réseaux sociaux avec des quizz, des jeux, des pastilles sur les moments forts de la saison passée, etc. Parce que les gens ont besoin d’entendre parler d’autre chose que du Covid19.
Nous aurons des discussions avec la FFF concernant le sponsoring de la D1 féminine. Idem avec Canal+ avec qui nous avions mis en place des campagnes de publicité et de promotion, désormais suspendues. Mais cela ne constituait pas l’urgence du moment. Nous n’avons pas encore eu de discussions car c’est difficile de nous projeter tant que le nouveau calendrier n’est pas fixé.
Dans la voile, où nous sommes engagés dans la construction d’un nouveau bateau, le chantier en Gironde est affecté en terme de délais. Nous devons discuter avec l’équipe et voir comment cela impactera l’agenda des courses alors qu’on avait initialement prévu une mise à l’eau au mois de juin 2020. Pour le moment seule la course Québec - Saint-Malo vient d’être annulée par l’organisateur. Il nous faut donc revoir toute notre stratégie de fin de construction, de mise à l’eau, d’entrainement etc. La saison, là aussi, est fortement chamboulée. Mais là aussi, il y aura des jours meilleurs !
Gaëtane Thiney et Clara Mateo étaient vos ambassadrices en 2019.
Pour le moment, nous avons fait le choix de ne pas avoir d’ambassadrices en lien avec la D1 Arkema. Nous restons en contact régulier avec Gaëtane Thiney et Clara Matéo (Paris FC, D1 Arkema) car nous avons créé une vraie complicité avec elle deux, elles font partie de notre histoire commune avec le foot féminin et nous organiserons probablement des opérations ponctuelles avec elles, mais tout cela reste encore à définir.