« Malgré le confinement, des initiatives émergent, comme celle de la FFH qui lance sa ligue eSport pour ses licenciés (depuis le 21/04/2020). Sans compter la mobilisation des athlètes qui proposent des séances de sport et des actions solidaires. Nous sommes en contact régulier avec le Team EDF (collectif d’athlètes). Nous organisons des réunions virtuelles pour prendre de leurs nouvelles et les assurer de notre présence à leurs côtés, et aussi les tenir au courant de l’actualité d’EDF », poursuit le responsable du sponsoring sportif du producteur et fournisseur d’électricité devenu « partenaire premium et fournisseur officiel d'électricité et de gaz » des Jeux Olympiques d'été Paris 2024, le 18/11/2019.
« Nous travaillons avec l’organisation française eSport MCES sur un tournoi intégrant des membres du Team EDF et des joueurs professionnels de MCES qui pourrait être retransmis en live, nous envisageons également le lancement du deuxième EDF eSport Challenge pour les salariés du groupe en collaboration avec MCES. Le lien logique entre sport et eSport qui est au cœur de notre partenariat va bien sûr nous amener à confirmer des actions communes », ajoute Alexandre Boulleray qui répond aux questions de News Tank.
Comment se sont organisés EDF et ses salariés face à la pandémie de coronavirus (Covid-19) et compte tenu des directives de l'État pour endiguer sa propagation (chômage partiel, télétravail, etc.) ?
Vous le savez, l’électricité est un bien essentiel. Notre groupe est donc mobilisé pour assurer une continuité d’activité, vitale pour chaque Français, les hôpitaux, les commerces et autres. Un certain nombre de nos collaborateurs sont sur site avec des aménagements spécifiques à la crise que nous traversons (exécution des gestes barrières, équipe restreinte…), je pense notamment à nos collègues en charge de la production, mais aussi à notre filiale Dalkia investie à maintenir l’alimentation électrique dans les établissements de santé. Ce sont nos héros du quotidien, avec tous les salariés qui depuis chez eux, continuent à travailler grâce aux outils d’accès à distance.
Le télétravail a été largement adopté par les salariés, puisque nous comptons près de 60 000 d’entre eux connectés tous les jours.
La notion de service public fait partie de notre ADN. Nous sommes plus que jamais au service des Français. Dans ce même esprit de solidarité, nous avons mis en place un fonds d’urgence via notre Fondation et des mesures exceptionnelles ont été prises pour nos clients en difficulté (particuliers, PME…).
Quelle a été la réaction d’EDF face à l’arrêt définitif des compétitions amateures décidé par la FFF ? A la suspension des compétitions décrétée par la FFN ?
EDF est solidaire du monde du sport et de tous ses pratiquants. Tous nos partenaires sportifs (FFF, FFN, FFH, les athlètes du Team EDF, MCES) ont été assurés de notre soutien dès le début du confinement. Il s’agit d’un cas de force majeure que nous subissons tous. Il n’était pas concevable de maintenir toutes ces compétitions, il en va de la santé des participants. Le cas s’est posé aussi pour la FFH qui organise de nombreux événements, à l’image de l’EDF ADN Tour entre autres, dont nous devions célébrer le lancement de la première édition en mars 2020. La suspension de ces différents circuits s’est fait de façon évidente et nous en avons été informés très rapidement. Ce n’est que partie remise. En attendant, protégeons-nous.
Comment travaille-t-on notamment pour trouver un plan B et maintenir les étapes du EDF Aqua Challenge ? Avec quelles priorités ?
Il n’y a pas véritablement de plan B. Nous attendons les décisions des Fédérations, qui seront prises en fonction des mesures dictées par le gouvernement. Des épreuves seront reportées quand d’autres seront annulées. La priorité est la sécurité de tous et les Fédérations y sont sensibles, comme nous. D’autant que malgré le confinement, des initiatives émergent, comme celle de la FFH qui lance sa ligue eSport pour ses licenciés. Sans compter la mobilisation des athlètes qui proposent des séances de sport et des actions solidaires. Tout n’est pas mis en stand by.
Les contrats prévoient-ils une compensation pour le préjudice d’image occasionné ? Ce type de cas est-il couvert par une assurance ?
Ce point n’est pas d’actualité. Il s’agit ici de partenaires d’EDF de longue date. Nous restons avant tout solidaires des fédérations, comme je le disais précédemment. Nous sommes davantage dans le support et la discussion auprès d’elles dans cette situation difficile, pour trouver des solutions. L’heure n’est pas à l’abandon, mais à la solidarité encore une fois.
Le report des JO de Tokyo en 2021 entraîne-t-il un retard dans votre déploiement communication et marketing en tant que partenaire de Paris 2024 ? Ce report vous est-il bénéfique ?
Disons que maintenant, nous avons davantage de temps pour déployer notre dispositif. En ce sens, le report nous est bénéfique. Par contre, il a fallu reséquencer notre communication, revoir tout notre planning d’activations. Nous avons également dû prendre en considération cette crise sanitaire dans la construction de nos actions de communication. Ce ne sera plus comme avant, il faut s’adapter, et tirer parti dans le bons sens du terme de cette expérience, en se montrant encore plus vertueux. Je pense notamment, aux enjeux climatiques et environnementaux que nous intégrons systématiquement dans notre communication, même celle liée au sport, mais qui est d’autant plus vraie aujourd’hui. Nous profitons du confinement pour effectuer cela.
Utilisez-vous la Team EDF en cette période de confinement pour maintenir le lien via les plateformes numériques ?
Alors je reviendrais sur le terme “utiliser” . Nous n’utilisons pas les athlètes du Team EDF, nous collaborons avec eux. Et c’est important pour nous, cette nuance. Nous sommes proches de chacun des membres. Nous les connaissons maintenant depuis plusieurs années pour la grande majorité d’entre eux. Nous vivons les hauts et bas de leur vie sportive, mais aussi personnelle. Il me semble qu’ils sont attachés à la marque EDF. C’est d’ailleurs eux, qui très vite à l’annonce du confinement, nous ont informés de leur disponibilité pour mener des actions. Et ils continuent à nous alimenter en idées, que nous étudions.
En tout cas, le lien est maintenu, c’est certainNous sommes en contact régulier avec eux. Nous organisons des réunions virtuelles pour prendre de leur nouvelles et les assurer de notre présence à leurs côtés, et aussi les tenir au courant de l’actualité d’EDF. Nous alimentons nos comptes réseaux sociaux “Éclairons le sport” chaque jour avec des contenus les concernant, comme les interviews confinées par exemple. Ces interviews sont aussi proposées aux collaborateurs du Groupe avec, à la fin, un message de soutien qui leur est adressé, par l’athlète interrogé. D’autres projets vont être mis en place, mais je ne peux pas encore en parler, car ils sont en montage. En tout cas, le lien est maintenu, c’est certain.
L’eSport est la seule activité sportive encore en cours. Est-ce une opportunité de mettre davantage en avant votre accord avec MCES ? Cela vous incite-t-il à miser davantage dessus ?
Effectivement le contexte actuel a augmenté la pratique eSport pour le grand public. Avant la période de confinement, nous avions prévu avec notre partenaire MCES de soutenir le lancement par la FFH de la pratique de l’eSport en participant notamment aux finales qui devaient avoir lieu lors du Handisport Open Paris. La situation ayant évolué, nous étudions des solutions sur la base de conseils et coaching et la possibilité d’accueillir des joueurs en situation de handicap au sein des centres MCES.
Nous travaillons également avec MCES sur un tournoi intégrant des membres du Team EDF et des joueurs professionnels de MCES qui pourrait être retransmis en live, nous envisageons également le lancement du deuxième EDF eSport Challenge pour les salariés du groupe en collaboration avec MCES. Le lien logique entre Sport et eSport qui est au cœur de notre partenariat va bien sûr nous amener à confirmer des actions communes.