« Nous avons privilégié le soutien au sport féminin, un soutien encore plus important en temps de crise. Nous avons manqué de chance, car les deux saisons de notre engagement avec la LFH ont été marquées par le Covid, avec la quasi-totalité des matches de 2020-21 disputés à huis clos, ce qui nous a donc offert moins de visibilité. Cela dit, notre engagement est indépendant de cela. Nous sommes surtout attachés au soutien de la FFHB, de la LFH et de ses clubs au moment où le sport en a le plus besoin », déclare Sylvie Gallois, vice-présidente stratégie marketing, communication et partenariats de Butagaz, à News Tank le 16/04/2021.
Le fournisseur français multi-énergies est devenu pour trois ans, « le premier partenaire titre du championnat de LFH », dès la saison 2019-20, le 28/05/2019. Depuis 2019-20, le Championnat qui réunit les clubs français au plus haut niveau du handball féminin est rebaptisé “Ligue Butagaz Energie” . « Selon les termes du contrat de naming de la Ligue Butagaz Energie, nous serons encore aux côtés de la LFH au moins la saison prochaine », explique la vice-présidente de la filiale du groupe irlandais DCC, qui est aussi partenaire officiel de la Fédération française de handball et de ses équipes de France féminine et masculine depuis janvier 2017.
« Pour notre accord avec la FFHB, plus ancien, nous avons su mesurer la reconnaissance de Butagaz dans son association au handball et les résultats, via notre baromètre d’image réalisé une à deux fois par an, montrent que notre accord porte ses fruits. Nous avons introduit des questions autour de l’appétence au sport. Nous arrivons ainsi à voir que l’appréciation de Butagaz est différente pour ceux qui suivent le handball », ajoute Sylvie Gallois qui répond aux questions de News Tank.
Les lauréats de la 2e édition de « Portez Haut les Couleurs » , concours national d'écriture organise par la LFH, son partenaire titre Butagaz et la société Short Edition, ont été dévoilés le 16/04/2021.
Nous sommes très contents des indicateurs de cette deuxième édition, qui sont tous en hausse. Nous avons reçu 410 histoires de 306 participants avec le concours de sept clubs de Ligue Butagaz Énergie. Seuls deux clubs avaient été investis auprès du tissu local et des écoles lors de la première édition. Se rapprocher du tissu local faisait en effet partie des objectifs de cette initiative réalisée avec le soutien de Short Edition, ex-startup que nous hébergions dans notre incubateur Zagatub et qui a depuis bien prospéré.
« Portez Haut les Couleurs » - © Butagaz x LFH
Redonner le goût de la lecture et rapprocher les clubs sportifs du milieu culturel via la création d’une œuvre culturelle accessible à tous est une évidence pour nous. Nous avons toujours bénéficié du soutien de Roxana Maracineanu, puis du haut patronage de son ministère chargé des Sports, laquelle était cette fois aussi membre du jury. Le fait que le ministère des sports soit rattaché au ministère de l’Education nationale donne encore plus de sens à cette initiative portée par le handball, un sport de préau par excellence.
Butagaz est partenaire titre de la LFH et namer de la Ligue Butagaz Energie depuis la saison 2019-20. Quel bilan tirez-vous de votre engagement ? Avez-vous déjà envie de l’intensifier ou de le prolonger ?
Selon les termes du contrat, nous serons encore aux côtés de la LFH au moins la saison prochaine. Nous sommes très contents, avec une pointe de fierté, d’avoir été les premiers à obtenir le naming d’un sport collectif féminin en France, un sport féminin qui a par ailleurs du mal à trouver des partenaires. Nous avons privilégié cet aspect-là, ce soutien au sport féminin, un soutien encore plus important en temps de crise.
Par contre, nous avons manqué de chance, car les deux saisons de notre engagement avec la LFH ont été marquées par le Covid, avec la quasi-totalité des matches de 2020-21 disputés à huis clos ce qui nous a donc offert moins de visibilité. Cela dit, notre engagement est indépendant de cela car la visibilité est limitée avec 2 000 spectateurs par match en moyenne en Ligue Butagaz Energie, sauf pour le Brest Bretagne Handball et le Metz Handball. Nous sommes surtout attachés au soutien de la FFHB, de la LFH et de ses clubs au moment où le sport en a le plus besoin.
La Ligue française est désormais perçue comme l’une des meilleures Ligues européennes. L’accession du Brest Bretagne Handball au Final Four de la ligue des champions pour la première fois met aussi le Championnat sur le devant de la scène. Même si Butagaz n’est pas une marque internationale, et que nous pouvons donc pas nous en servir comme argument commercial, il s’agit d’un coup de projecteur supplémentaire sur notre compétition.
Avez-vous pu mesurer l’impact de cet engagement pour votre marque, en termes d’association au handball et à une plus grande diversification de vos métiers dans l’énergie, un objectif avoué au moment de la signature du naming ?
Notre stratégie et nos objectifs n’ont pas évolué. Nous sommes une marque de proximité, avant tout connue au départ pour des produits dédiés à une cible rurale, ce qui n’est plus vrai aujourd’hui car nous touchons tout le monde, urbains comme ruraux. Nos engagements doivent nous aider à poursuivre ce virage stratégique.
Concernant le naming de la LFH, nous n’avons pas beaucoup de mesures pour l’instant. Pour notre accord avec la FFHB, plus ancien, nous avons su mesurer la reconnaissance de Butagaz dans son association au handball et les résultats, via notre baromètre d’image réalisé une à deux fois par an, montrent que notre accord porte ses fruits. Nous avons introduit, depuis deux ans, dans cette étude quantitative réalisée auprès de plus de 1 000 personnes, des questions autour de l’appétence au sport. Nous arrivons ainsi à voir que l’appréciation de Butagaz est différente pour ceux qui suivent le handball. Nous constatons ainsi que notre image de marque est meilleure auprès de ceux qui déclarent suivre le handball.
Comment avez-vous maintenu un lien avec les fans et une prise de parole malgré la pandémie ?
Nous avons misé essentiellement sur le digital, en étant encore plus actif via les réseaux sociaux. Nous avons animé les matches et les temps forts de la saison handball via des concours, des jeux, etc., tant autour des équipes de France que des matches de la Ligue Butagaz Energie. Nous avons aussi pour ambassadeurs Nikola Karabatic et Allison Pineau, qui ont participé à ces animations. Notre mascotte Bob génère aussi spontanément adhésion et est mise en avant sur les réseaux sociaux des joueuses de la Ligue Butagaz Energie.
Êtes-vous impliqués dans la diffusion de la Ligue Butagaz Énergie ou dans le choix de son format ?
Nous sommes très bien informés, avec mon équipe marketing et communication, en amont et de manière transparente, de chaque décision, mais celles-ci leur appartiennent. Nous n’avons pas notre mon mot à dire et c’est normal.
Deux mois après l’annonce de notre accord de naming, beIN Sports décidait d’arrêter la diffusion du championnat féminin. Roxana Maracineanu avait alors décrété qu’il n’était pas envisageable d’enlever de la visibilité au sport féminin et s’est battue pour obtenir cette solution, via Sport en France. Nous avons participé à son financement, ce qui représentait un investissement supplémentaire par rapport au contrat de naming. Sport en France finance la captation des images qui peuvent ensuite être utilisées par qui le désire. Par exemple, certaines rencontres sont retransmises par des chaines TV locales (disponibles en ligne ou sur la TNT, certaines appartenant au réseau Vià) et certains clubs font de même via leurs propres plateformes.