« Nous voulons favoriser les rencontres entre startups et territoires, permettre aux startups de trouver des financements, accélérer l’innovation, créer des ponts entre recherche et innovation, lancer des appels à projets et surtout permettre aux gens de se rencontrer. Nous sommes en lien avec les collectivités, BPI France, les incubateurs locaux, etc. pour toucher et inviter l’écosystème », déclare Frédéric Michalak, président de Sport UnlimiTECH, à News Tank le 07/09/2021.
La première étape de la tournée de Sport UnlimiTECH, événement BtoB dédié à la Sportech, la filière du sport et de l’innovation, aura lieu au Grand Palais de Lille (Nord), les jeudi 23 et vendredi 24/09/2021. Cette première étape sera consacrée « à la performance sous toutes ses formes : soutien au haut-niveau, émulation autour de l’innovation et recherche du mieux-vivre et du mieux-être ensemble », expliquaient les organisateurs le même jour.
Quatre autres étapes sont prévues au premier semestre 2022 avec, à chaque fois, une nouvelle thématique :
• Nice (Entertainment), les 21 et 22/01/2022.
• Lyon (Sport impact), date à déterminer.
• Grenoble (Durabilité), date à déterminer.
• Toulouse (Sport santé), les 01 et 02/06/2022.
« Avec la crise et l’annulation de l’édition 2020 de Lyon et, alors que depuis, la filière sport et la filière événementielle sont particulièrement frappées, nous nous sommes posés la question de la suite à donner à ce projet. La résilience a été le maître mot », poursuit l’ancien international de rugby à XV (77 sélections entre 2001 et 2015).
« Quand j’ai débuté, le débriefing du match se faisait presque seul avec une simple vidéo cassette. Aujourd’hui, des logiciels permettent de tout décortiquer et le sélectionneur de l’équipe de France a désormais quatre analystes vidéo dans son staff », ajoute Fréderic Michalak qui répond aux questions de News Tank.
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« La technologie doit être au service du développement de l’athlète, sans le standardiser » (F. Michalak, Sport UnlimiTECH)
Après une édition annulée en 2020, UnlimiTECH revient, mais sous un format différent. Est-ce un soulagement ?
Avec la crise et l’annulation de l’édition 2020 de Lyon et, alors que depuis, la filière sport et la filière événementielle sont particulièrement frappées, nous nous sommes posés la question de la suite à donner à ce projet. La résilience a été le maître mot. Nous avons réfléchi et décider de nous relancer, sous un format plus professionnel, au contact des territoires, d’où ce nouveau format avec cinq étapes à Lille, Lyon, Nice, Grenoble et Toulouse.
Comment s’est fait le choix de la thématique de chaque ville ?
Nice est liée au monde de l’entertainment, notamment via l’Allianz Riviera, un stade innovant et connecté, et Grenoble a été sacrée Capitale Verte Européenne 2022. Pour Toulouse et Lille, le choix semblait aussi évident pour les Métropoles. La thématique de l’impact social et sociétal intéressait fortement la ville de Lyon et le Grand Lyon, autant d’instances prêtes à nous soutenir, car ce genre d’événements ne peut se faire sans le soutien financier des territoires.
Quels sont les objectifs de cette série de salon ?
Nous voulons favoriser les rencontres entre startups et territoires, permettre aux startups de trouver des financements, accélérer l’innovation, créer des ponts entre recherche et innovation, lancer des appels à projets et surtout permettre aux gens de se rencontrer. Nous sommes en lien avec les collectivités, BPI France, les incubateurs locaux, etc. pour toucher et inviter l’écosystème.
Nous voulons donner à tous la possibilité d’y participer. L’événement est donc gratuit avec l’ambition de structurer et fédérer la filière sport. Avoir cinq dates étalées sur l’année offre davantage de visibilité que via une date unique.
GL events est-il encore partie prenante du projet ?
GL events n’est plus co-actionnaire de Sport UnlimiTECH dont j’ai repris les rênes avec mes associés. Le groupe et ses décideurs seront amenés à participer aux échanges des différentes étapes et pourrait nous accueillir à Lyon.
D’un point de vue personnel, qu’est-ce qui vous pousse à vous engager dans le projet Sport UnlimiTECH ?
L’aventure humaine m’a plu, d’autant plus que, étant en fin de carrière, je cherchais des projets dans lesquels m’investir. Je suis ravi de le faire dans un événement autour de l’innovation dans le sport avec toutes ses composantes, un périmètre si vaste qu’il nous a poussés à préciser une thématique par ville.
La performance est la thématique de la première étape lilloise. Comment son suivi a-t-il évolué depuis le moment où vous étiez joueur ?
Quand on parle de performance, c’est une notion très large, avec des objectifs, des moyens, et des résultats et, autour de cela, plein de solutions pour l’améliorer. La performance doit être au service du sportif pour améliorer ses ressources physiques, psychologiques, mentales, visuelles, etc. La technologie doit aussi être au service du développement de l’athlète, sans le standardiser. Notre événement doit ainsi permettre de lister les moyens et les techniques à disposition, mais aussi comment adapter notre comportement vis-à-vis de la performance.
Lorsque j’étais joueur, nous n’avions quasiment aucun suivi au niveau des commotions cérébrales. Aujourd’hui, ce suivi est renforcé, des protège-dents connectés arrivent, la réalité virtuelle permet de faire des tests visuels et de la prévention, etc. Tout cela favorise la santé et participe à la performance, au même titre que les GPS. Idem, quand j’ai débuté, le débriefing du match se faisait presque seul avec une simple vidéo cassette. Aujourd’hui, des logiciels permettent de tout décortiquer et le sélectionneur de l’équipe de France a désormais quatre analystes vidéo dans son staff.