Accélérer la transition écologique dans le domaine du sport, c’est l’objectif d’EDF qui rassemble chaque année depuis 2009 son Team EDF, un collectif d’athlètes engagés, à l’occasion d’un séminaire. Sujet de préoccupation majeure, le climat était cette année au cœur de la réflexion avec l’atelier de la Fresque du Climat. Une invitation à repenser ses pratiques quotidiennes face à l’urgence climatique, en tant qu’athlète, mais aussi en tant que citoyen.
Se mobiliser autour du sport et de l’environnement. Réunis mardi 5 octobre au Domaine de La Voisine à Roche fort-en-Yvelines (Yvelines), les athlètes du Team EDF étaient invités à participer à la Fresque du Climat. Une initiative ludique imaginée il y a trois ans par Cédric Ringenbach, ingénieur et professeur, afin de permettre à ses étudiants de comprendre le rapport du GIEC sur le climat.
Composé d’une série de clichés symbolisant les effets du réchauffement climatique, l’atelier mobilise la capacité de réflexion et la créativité de ses participants, qui doivent identifier les causes et les conséquences du dérèglement climatique. Depuis sa création en 2018, la Fresque du Climat a connu un succès fulgurant, s’exportant dans plus de 60 pays. Convaincu par la démarche, EDF s’est associé au projet en juillet 2020 afin de déployer la Fresque du Climat pour ses 165 000 collaborateurs et donc également pour son Team d’athlètes.
« L’atelier invite à la réflexion dans de nombreux domaines et apporte son lot de questionnements : est-ce que je vote dans la bonne direction ? Est-ce que j’ai le pouvoir de changer les choses à mon échelle ? En tant que sportif ou amateur de sport, la Fresque du Climat va par exemple pousser à la réflexion sur l’impact carbone de tel ou tel sport. Cela nous incite également à mettre en avant les sports qui sont en train de grandir en raison du changement de culture autour des effets climatiques », détaille Alexandre Perra, directeur exécutif d’EDF en charge de l’innovation, la responsabilité d’entreprise et la stratégie.
Durant une heure, les athlètes du Team EDF ont ainsi été confrontés aux images et aux schémas particulièrement éloquents de la Fresque du Climat. Un moment d’échange intense durant lequel les athlètes ont notamment débattu sur les pratiques à adopter pour faire face à l’urgence climatique. « L’atelier de la Fresque du Climat est un moment de prise de conscience. Les participants réalisent l’ampleur de l’urgence climatique et en sortent bousculés. Sensibles à la thématique du climat, les athlètes du Team EDF se sont beaucoup interrogés lors de l’atelier sur leurs pratiques au quotidien et sur la manière dont ils peuvent faire bouger les lignes », poursuit Alexandre Perra.
« Lors de l’atelier de la Fresque du Climat, il y a des évidences et des constats d’un pragmatisme assez frappant »
Parmi les participants, le céiste champion olympique et champion d’Europe Denis Gargaud, qui appelle à la mobilisation massive : « Lors de l’atelier de la Fresque du Climat, il y a des évidences et des constats d’un pragmatisme assez frappant. Cela met en avant la direction dans laquelle le monde se dirige. Pour moi, ce qu’il en ressort, c’est que l’on doit tous s’engager. Chacun doit avoir sa ligne d’engagement. Ce qui me tient à cœur, c’est de dire aux gens qui ont le pouvoir de prendre leurs responsabilités. Il faut créer des lois qui nous imposent un changement de vie ». L’athlète tricolore dresse également un parallèle avec la situation sanitaire actuelle. « Je suis optimiste sur le fait que l’être humain peut accepter les changements s’ils sont imposés. Lors des premiers mois de la pandémie, la population a su s’adapter et respecter les règles qui nous ont été dictées. C’est un signe encourageant. Le changement peut également passer par un changement de notre mode de vie, de nos pratiques. En promouvant des valeurs de santé, le sport de haut niveau peut être une réponse au changement climatique. »
L’atelier de la Fresque du Climat s’inscrit dans la démarche globale d’EDF de faire évoluer les comportements et les mentalités sur les enjeux environnementaux et sociétaux. Un défi face auquel le groupe entend mobiliser l’ensemble de ses collaborateurs. « Cela passe par la mobilisation des athlètes. C’est pourquoi nous avons renforcé l’an dernier le Team avec l’arrivée de 15 nouveaux athlètes dont notamment la judoka Clarisse Agbegnenou et le nageur Florent Manaudou. Toutefois, l’objectif est également de pousser l’ensemble des salariés d’EDF à la réflexion sur le lien entre le sport et les questions environnementales et sociétales », indique Pierre Viriot, directeur de la communication interne marque et image EDF.
« Le plan d’activation autour de Paris 2024 est basé dans son intégralité sur la contribution des collaborateurs »
À ce jour, 14 000 collaborateurs du groupe ont participé à la Fresque du Climat. Un départ prometteur dû notamment au caractère viral de l’atelier : « La transition écologique est un engagement fort face auquel il faut mettre des moyens. Néanmoins, nous ne voulions pas imposer cette activité à nos collaborateurs. Pour les inciter, nous avons fait le choix de passer par les collaborateurs eux-mêmes. 40 d’entre eux ont pris part au premier atelier de la Fresque du Climat. Les participants sont ensuite devenus animateurs de l’atelier. Cette mobilisation nous permet de vivre un moment privilégié en équipe pour nous reconnecter autour des sujets qui ont du sens », dépeint
Alexandre Perra.
Cette mobilisation, EDF espère la prolonger au moins jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris 2024, dont le groupe est partenaire premium. « Le plan
d’activation autour de Paris 2024 est basé dans son intégralité sur la contribution des collaborateurs », explique Pierre Viriot. Symbole de cette contribution, la rencontre, lundi 4 octobre, entre les athlètes médaillés de Tokyo 2020 et les collaborateurs d’EDF au cinéma Élysées Biarritz (8e arrondissement de Paris).
Des activations complétées par la création, l’an dernier, d’un groupe de réflexion de 24 salariés d’EDF autour de Paris 2024. Fournisseur officiel d’électricité et de gaz de l’événement, EDF alimente depuis le début de l’année en énergie le siège du comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJO), le « Pulse » à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Le groupe s’est également engagé à fournir une énergie d’origine renouvelable aux 36 sites de l’événement et à développer des solutions innovantes et respectueuses de la planète (des panneaux photovoltaïques seront notamment installés sur les toitures des bâtiments du Village des athlètes) : « Notre objectif est de faire de ces jeux les plus responsables de l’histoire », clame Pierre Viriot.
