La fondation Alice Milliat organise le premier festival européen de rugby à 7 féminin amateur du 13 au 15 mai 2022 - Bois de Vincennes : le « Queens Rugby Sevens »
Organisé du 13 au 15 mai 2022 au Stade Léon Bonvoisin dans le Bois de Vincennes (Paris), le Queens Rugby 7 Festival sera le premier festival européen féminin dédié au rugby à 7 amateur. Cet événement, organisé par la Fondation Alice Milliat et co-financé par le programme européen Erasmus + Sport, rassemblera des joueuses venant de toute l’Europe autour d’un programme unique alliant compétition, culture et animations. Il sera aussi l’occasion de sensibiliser les participantes et le public à l’endométriose, une maladie qui touche une femme sur 10 et dont le rôle de l’activité physique en matière de prévention et d’amélioration du quotidien des patientes restent peu connu. Le Queens Rugby 7 Festival est marrainé par Jessy Trémoulière, internationale française et élue joueuse de rugby de la décennie par World Rugby.
« Le Queens Rugby 7 Festival est né de la volonté de promouvoir les pratiques sportives féminines, l’égalité dans le sport, l’inclusion sociale et le leadership féminin auprès de différents publics à travers une jeune discipline olympique. Au-delà de la compétition, c’est un lieu d’échanges et de réflexions alliant conférences, débats et expositions qui ont vocation à montrer aux femmes qu’elles ont toute leur place dans le sport » précise Aurélie Bresson, présidente de la Fondation Alice Milliat.
Le premier tournoi européen féminin de rugby amateur
Plus de 300 joueuses sont attendues pour cette première édition du Queens Rugby 7 Festival. Elles viendront de plusieurs pays européens dont la France, l’Irlande, la Belgique, l’Angleterre, la Pologne, la Hongrie...
Trois niveaux seront représentés : scolaire (moins de 15 ans), universitaire et fédéral.
« Cet événement et ce tournoi sont une très belle vitrine pour la pratique du rugby. Il est important de montrer que partout en Europe, il est possible pour une fille de jouer au rugby et de s’épanouir dans la pratique du sport. Toutes ces joueuses sont de formidables ambassadrices du rugby » insiste l’internationale française Jessy Tremoulière, marraine du Queens Rugby 7 Festival et membre du collectif Alice Milliat.
Un événement qui s’inscrit dans les pas d’Alice Milliat
Le Queens Rugby 7 Festival a lieu 100 ans après les premiers Jeux Mondiaux qui se sont déroulés le 20 août 1922 au Stade Pershing à Paris à l’initiative d’Alice Milliat. 77 athlètes venues des Etats-Unis, de Grande Bretagne, de République Tchèque, de Suisse et de France se sont affrontées dans 11 épreuves devant 20 000 spectateurs selon les médias de l’époque.
Le succès de ces « Jeux Olympiques Féminins » est tel que le CIO autorise enfin les femmes à concourir dans le sport roi de l’olympisme moderne : l’athlétisme.
A l’occasion du Queens Rugby 7 Festival, la Fondation Alice Milliat permettra à chacun et à chacune de découvrir le destin hors-norme de cette sportive, dirigeante et militante de la place des femmes dans le sport au travers d’une exposition. Les participantes pourront aussi profiter d’atelier sur le leadership afin d’attiser leur désir de s’engager dans les instances dirigeantes du sport pour faire bouger les lignes à l’image d’Alice Milliat.
Une sensibilisation à l’endométriose
Le Queens Rugby 7 Festival s’engage à soutenir la lutte contre l’endométriose et à sensibiliser les participantes et le public à cette maladie en collaborant avec les associations Info-endométriose et EndoFrance. L’endométriose est une maladie gynécologique invisible qui touche environ 1 personne menstruée sur 10 en âge de procréer. Si le symptôme principal de cette maladie est celui des règles douloureuses elle peut causer également des douleurs pelviennes et lombaires au quotidien, des dyspareunies (douleurs lors des rapports sexuels) et des troubles digestifs, neurologiques et urinaires. On estime que 40% des cas d’infertilités sont dus à l’endométriose, maladie pour laquelle il n’existe actuellement aucun traitement.
« Il y a beaucoup d’enjeux autour de l’endométriose. La sensibilisation, bien sûr, aujourd’hui il faut en moyenne 7 ans pour diagnostiquer l’endométriose notamment car cette maladie est trop peu connue. La recherche et donc la nécessité de lever des fonds. Et pour finir la prise en charge pour améliorer la qualité de vie des femmes atteintes de cette maladie. Dans ce quotidien, il est d’ailleurs important de la valoriser la place du sport et de l’activité physique » précise Yasmine Candau, Présidente de l’association Endofrance.