À quatre mois de l'ouverture des Championnats du monde (6-19 février 2023), Méribel et Courchevel, les deux stations organisatrices, ont accueilli la mission d'inspection générale mardi et mercredi.
Méribel mardi, et Courchevel mercredi, ont accueilli, sous un soleil radieux, l'inspection finale des Championnats du monde de ski alpin qui se dérouleront du 6 au 19 février 2023 dans les deux stations savoyardes, les premiers en France depuis 2009 (Val-d'Isère). « J'ai eu l'impression de passer un grand oral devant une trentaine de personnes, sourit Perrine Pelen, directrice générale du comité d'organisation. Mais l'accompagnement a toujours été bienveillant, avec l'oeil d'expert de la FIS (la Fédération internationale). »
Cette huitième et ultime réunion de suivi de l'organisation (en quatre ans) a réuni des représentants de la FIS, d'InFront, le détenteur des droits télé, des deux stations, autour du comité d'organisation. « Nous sommes dans le détail désormais », estime Bernard Front, son président. « Il faut se projeter dans quatre mois et prévoir les petites difficultés qui pourraient arriver », complète Christophe Mugnier, directeur adjoint.
Seulement 20 % des billets vendus
Inspection des pistes, passage en revue de l'hébergement, des transports, de l'accueil des spectateurs, du médical... En tout, une douzaine de sujets ont été balayés en deux jours. Ce qui a permis de constater par exemple qu'à quatre mois de l'ouverture de la compétition, 97 % des équipes étaient logées, 20% des billets vendus, et que 1 500 personnes avaient déposé une candidature pour devenir bénévole (1 200 postes).
« On attend beaucoup de cet événement parce qu'on sort d'une période délicate, avec des Mondiaux précédents (à Cortina, en Italie, en 2021) tronqués par le Covid, explique Michel Vion, secrétaire général de la FIS. On remet en route le système, sur un produit majeur. On attend plus que le sport, on parle d'un festival, d'une ambiance... »
« Comme les hommes et les femmes skiaient sur la même piste (lors des finales), le tracé était un peu plus facile. Depuis, le travail a été fait, la partie finale a été revue, pour que ce soit plus excitant »
Les finales de la Coupe du monde, en mars dernier, ont servi de répétition générale. Et de test grandeur nature pour la nouvelle piste de Courchevel, l'Eclipse, théâtre des épreuves masculines. « Comme les hommes et les femmes skiaient sur la même piste (lors des finales), le tracé était un peu plus facile, rappelle Markus Waldner, directeur des courses hommes à la FIS. Depuis, le travail a été fait, la partie finale a été revue, pour que ce soit plus excitant. C'est important d'organiser régulièrement des épreuves de Coupe du monde, mais les Mondiaux, ce sont 75 nations au lieu d'une vingtaine, beaucoup plus de médias, d'attente... »