« L’idée du partenariat avec la Ligue Féminine de Handball est venue naturellement car nous avions la volonté de renforcer notre engagement auprès du handball au féminin. De plus, il fait écho aux engagements internes de Lidl France qui développe un programme autour du leadership au féminin. Dans le cadre de la prolongation du partenariat avec la Fédération Française de Handball, nous avons donc exprimé notre souhait d’ajouter ce volet LFH à nos droits existants. Et même si la LFH avait été indépendante de la Fédération, nous nous serions directement tournés vers elle », déclare Léa Rubinsztajn, responsable communication et sponsoring de Lidl France, à News Tank, le 29/09/2022.

Lidl est devenu un partenaire majeur de la LFH à partir de la saison 2022-23, le 29/08/2022. L’enseigne du groupe allemand Schwartz est également engagée auprès de la FFHB depuis 2016 (sponsor majeur depuis 2019) et de la Ligue Nationale de Handball dont elle est un « supporter officiel » depuis 2021-22 (après avoir détenu les droits de naming de la D1 masculine sur le cycle 2016-2021).

« Cela fait maintenant sept ans que Lidl est engagé dans le handball, y compris dans le handball féminin. Dans le cadre de notre partenariat avec la Fédération, nous sommes partenaire à la fois des équipes de France masculine et féminine, donc nous avons toujours eu cette volonté d’équité. En termes d’activations, nous activons de la même façon sur les deux équipes et nous engageons les mêmes budgets », indique Léa Rubinsztajn, qui répond aux questions de News Tank.

« Notre volonté de mettre les hommes et les femmes au même niveau est un engagement de notre part » (L. Rubinsztajn)

Après plusieurs partenariats avec les instances du handball français, pourquoi avoir choisi de s’associer à la Ligue Féminine de Handball cette année ? 

L’année dernière, avec notre positionnement au niveau local via nos directions régionales, nous avons commencé à nouer des partenariats avec des clubs féminins en région. Cette année, cela nous paraissait être le bon moment pour démarrer une nouvelle aventure avec la LFH. Cela fait un moment que nous en parlions, et le sujet avait déjà été abordé lors de la reconduction de notre partenariat avec la Fédération en 2019. Cela a pris un petit peu de temps, mais cela tombe au bon moment puisque chez Lidl, les thématiques sociétales comme le leadership au féminin ou la précarité menstruelle sont  importantes. Ce partenariat va nous permettre de les aborder.  

Comment allez-vous activer ce partenariat ? 

Nous allons tout d’abord travailler sur la visibilité, avec de la LED ou des stickers en fonction des clubs et l’intégration de notre logo à certains supports de communication. Nous allons également aborder deux sujets avec des campagnes de communication qui seront déployées dans tous les clubs membres de la LFH : le recrutement et la précarité menstruelle.

D’autres actions concrètes seront mises en place, mais nous travaillons encore sur ces deux sujets, sur ce que nous allons lancer et comment. Pour cette première saison de partenariat, les activations tourneront en tout cas autour de ces deux sujets. Si cela fonctionne bien, l’idée est de pouvoir étoffer les sujets au cours des saisons suivantes afin de pouvoir aborder d’autres thématiques. 

Pour combien de saisons êtes-vous engagés auprès de la LFH ? 

Nous avons signé pour une saison, mais l’objectif est d’ores et déjà de resigner pour plusieurs années au terme de cette première saison. 

Vous étiez auparavant engagés auprès de la LNH et disposiez des droits de naming pour la D1 masculine. Financièrement, que représente cet accord en comparaison ? 

Nous sommes toujours partenaires de la LNH, avec le statut de supporter officiel. Sans parler de budget, dans le cadre de la renégociation de nos droits auprès de la Fédération, avec notamment l’ajout du volet LFH mais aussi d’autres volets qui seront dévoilés ultérieurement, le montant de nos droits a augmenté. Nous avons demandé à ce que 75 % de cette augmentation soit reversé à la LFH.

Le handball féminin dispose d’une visibilité moins importante que le handball masculin. Est-ce un obstacle pour vous, notamment en termes d’activation du partenariat ? 

Non, car notre volonté de mettre les hommes et les femmes au même niveau est un engagement de notre part. Il est vrai qu’aujourd’hui le sport féminin, et pas seulement le handball, n’est pas autant mis en avant que le sport masculin. En août 2021, nous avons demandé à Nielsen de mener une enquête pour notre compte, et nous nous sommes aperçus qu’il y avait malgré tout 41 % d’intérêt, c’est-à-dire de personnes qui sont susceptibles de regarder un match à la télévision, pour l’équipe de France féminine de handball, contre 43 % pour l’équipe de France masculine. Donc finalement, l’écart est assez faible et on sent un réel intérêt grandissant du public et des médias, notamment à deux ans des Jeux Olympiques de Paris 2024  ! 

Cela fait un an que vous avez mis en place votre stratégie au niveau régional. Êtes-vous satisfaits de cette première saison ? 

Nous sommes très satisfaits, et nos directions régionales aussi. Nous avons décidé de continuer, les partenariats noués dans ce cadre ont été renouvelés et une dizaine de nouveaux partenariats sont venus s’ajouter, pour un total de 35-36 partenariats en local. Il n’y a pas de raison que ça s’arrête : certaines régions ont signé pour deux, trois voire quatre saisons.