Publié le 10 novembre 2022

[NEWS TANK SPORT] Un club de Ligue 1 Uber Eats commercialise en moyenne 252 produits en 2022-23

Un club de Ligue 1 Uber Eats commercialise en moyenne 252 produits dans ses boutiques, indique Licensing For Growth, agence spécialisée dans le licensing et le merchandising du sport, qui présente une étude sur le merchandising de ces clubs le 09/11/2022.

Le Paris Saint-Germain est celui qui propose la plus large gamme de produits dérivés (1 200), devant l’Olympique Lyonnais (plus de 850). 16 des 20 clubs du Championnat de France sont en dessous de la moyenne de 252 produits.

« L’offre merchandising des clubs de Ligue 1 Uber Eats pour les hommes représente en moyenne 33 %, le tous publics 31 %, l’enfant (y compris bébé) 24 %, et la femme 11 %. L’offre femme est portée par le PSG, l’OL et le Toulouse FC qui sont à plus de 20 %, alors que 16 clubs sont à 5 % ou moins ! Clairement, la cible femme n’est pas prioritaire. L’offre spécifique pour les séniors est quasi absente », indique l’agence dirigée par Bruno Schwobthaler.

« Analyse de l’offre produits de la boutique officielle des clubs avec trois critères :

• Nombre total de produits : indicateur de la volonté/capacité du club de maximiser la couverture produits et potentiellement la couverture des cibles et des circuits de distribution.

• Branding : répartition de l’offre entre produits ”single” porteurs des actifs du club seulement et produits «dual » porteurs de la marque de l’équipementier ou d’autres en cas de collaboration. Cet indicateur permet d’évaluer le degré d’avancement du club dans sa stratégie de marque et son indépendance vis-à-vis de son équipementier.

• Cibles : répartition de l’offre entre les différentes cibles homme/femme/enfant (y compris bébé)/non spécifique. Cet indicateur permet de voir la stratégie du club vis-à-vis de différentes cibles démographiques."

Licensing For Growth, le 09/11/2022

Ligue 1 Uber Eats 2022-23 : répartition de l’offre merchandising par public cible

  • « L’offre enfant est importante quantitativement mais une analyse plus détaillée fait ressortir des gaps dans la couverture produits, offre jeux et jouets faible alors que c’est la 2ème catégorie de l’industrie de la licence derrière le textile. Les actifs ”kids” telles que les mascottes sont peu utilisés et il n’y a quasiment pas de storytelling spécifique, sauf à Brest avec Zef et son logo spécifique.
  • Les ”séniors”, quasi-absents, représentent pourtant une cible quantitativement importante, avec un certain pouvoir d’achat, sont beaucoup moins sollicités par des univers concurrents tels que l’entertainment ou la mode à la différence des 18-35 ans, mais qui requièrent un storytelling et des actifs spécifiques. »

Nombre de produits commercialisés : trois groupes de clubs bien identifiés

  • « On distingue
    • deux clubs très matures : le PSG et l’OL ;
    • deux clubs avancés, au-dessus de la moyenne, l’OM et Montpellier ;
    • et 16 clubs sous la moyenne, dont six à moins de 100 produits.
  • Une offre courte et peu évolutive sur une saison limite la capacité d’engager et d’intéresser les fans sur la durée et donc d’en convertir le plus grand nombre en acheteurs. »

Offre single vs dual : le FC Lorient champion de l’offre 100 % dédiée au club

  • « En moyenne, 53 % de l’offre produits est en dual branding (produits du club en duo avec une autre marque, essentiellement des produits de l’équipementier) ce qui dénote une volonté et une capacité des clubs à vouloir mettre en avant leur marque.
  • Lorient est le champion du single branding avec 85 % de l’offre à sa marque, tandis que l’OL en est le champion en valeur absolue avec plus de 400 produits.
  • À noter : l’effet ”Fanatics”, spécialiste mondial de l’e-commerce de produits sport, qui gère la boutique officielle du PSG et de Toulouse et pousse davantage les produits dual, notamment le textile technique dont les prix sont plus élevés. Le dual représente 69 % de l’offre au PSG et 76 % à Toulouse mais pèse encore plus en % du chiffre d’affaires. »
Source : News Tank Sport