Alice Milliat, Marie Marvingt, Althéa Gibson... Ces noms de championnes commencent à orner le fronton des gymnases ou des stades. Un tout petit peu plus. Cette tendance permet de rendre visibles des sportives de renom souvent oubliées. « C'est rendre visibles les invisibles, » résume Marie-Françoise Potereau, responsable de la mixité au Comité olympique français (CNOSF) pour qualifier ce processus en cours dans les collectivités. Et ainsi permettre aux jeunes sportives de “se projeter” dans un modèle de championne.
C'est ainsi que Marie Marvingt, aviatrice, cycliste, nageuse, qui traversa Paris à la nage en 1906 et participa au Tour de France contre l'avis des organisateurs, est devenue il y a quelques mois le nouveau nom du Stade du Mans à l'échéance du contrat de naming avec MMA, qui n'a pas poursuivi. Une piscine parisienne porte également le nom de cette femme intrépide surnommée “la fiancée du danger”, que rien n'arrêtait.