Maître de cérémonie de la conférence de rentrée de Bein Sports France, jeudi 7 septembre dernier, Florent Houzot, directeur de la rédaction, présente fièrement la grille des programmes de la douzième saison de la chaîne de sport. Au menu, du football à foison, du tennis en masse mais aussi beaucoup de sport US avec la récente acquisition des droits de diffusion de la NHL (National Hockey League). Pour Florent Houzot, l'offre se densifie pour "répondre aux attente des abonnés" dont la nombre demeure toujours plus secret.

Quels sont les enjeux pour Bein Sports à l'aube de cette douzième saison ?

Florent Houzot : « Essayer de proposer aux abonnés l'offre la plus riche et la plus diversifiée. C'est ce qui anime Bein Sports depuis son lancement. Cette année nous avons renouvelé quelques droits mais nous avons aussi ajouter des compétitions comme la NHL (National Hockey League). Le football reste la locomotive d'abonnement et d'audience mais c'est aussi une rampe de lancement vers d'autres sports ».

Les droits TV sportifs subissent-ils une inflation?

F.H. : « Je peux simplement vous dire que nous faisons des acquisitions réfléchies et raisonnées. Nous ne casserons pas notre tirelire. Pour aucun appel d'offres. Cela ne va pas avec notre modèle "long-termiste" qui est l'objectif premier du groupe et de ses dirigeants depuis le début de l'aventure ».

Allez-vous vous positionner sur le nouvel appel d'offres de la Ligue 1?

F.H.: « Bein Sports a toujours l'intension de rester la chaîne premium multisport en France. Tous les droits qui arrivent sur le marché sont étudiés et analysés. Un appel d'offres c'est quelque chose de sérieux, de juridique, de légal et de confidentiel. Le commenter n'est pas respectueux. Quand on le recevra* on l'étudiera. Par ailleurs, nous pouvons vivre sans la Ligue 1. Nous le faisons depuis trois ans ».

Bein Sports est diffuseur de la Coupe de France depuis un an. Quel premier bilan faites vous ?

F.H. : « C'est une très belle acquisition. Très symbolique. C'était le retour des clubs de Ligue 1 sur Bein Sports. Nous devons avant tout proposer des compétitions domestiques. Notre catalogue est très international mais c'est important d'avoir des compétitions françaises ».

Comment regardez-vous l'émergence des plateformes de streaming?

F.H. : « Nous dévons être attentifs à tout ce qu'il se fait autour de nous. Notre objectif est d'avoir l'intégralité des compétitions alors que ces plateformes ne détiennent qu'un petit volume de matchs. Par ailleurs nous éditorialisons nos compétitions. Ces plateformes prennent l'antenne quelques minutes seulement avant le début des matchs. Pas nous. C'est notre vraie différence ».

Entretien : Titouan Laurent

© SportBusiness.Club Septembre 2023