A moins de 10 mois de l'organisation des jeux olympiques et paralympiques en France, le gouvernement entend donner un coup de pouce aux entreprises de la sportech. Lundi 13 novembre 2023, au Hub parisien de BPI France et devant les acteurs de l'écosystème du sport, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, a notamment annoncé la création d'un "accélérateur" de start-up au sein de la Banque Publique d'Investissement (BPI France). Une enveloppe de 1,5 million d'euros sur 3 ans sera consacrée au déploiement de 15 jeunes pousses, précise le ministère.

La structure publique mettra en place, dès janvier 2024, un programme spécifique d'accompagnement pour aider ces start-up à participer à différents événements. Un programme dans ce sens sera mis en place par Business France pour l'international. Dans le cadre de la Grande Cause Nationale du sport en 2024 des appels à candidatures seront lancés pour des projets pouvant inciter les Français à faire davantage d'activité physique et sportive. Trois entreprises bénéficieront d'un soutien de 50 000 euros, "pour engager des campagnes de communication et d'acquisition digitales visant à élargir leur base d'utilisateurs". Cette visibilité sera complétée par une aide et de l'espace offerts par Google. La meilleure start-up sera récompensées par un prix de 200 000 euros.

Le collectif Sportech référent du secteur

Par ailleurs, le ministère des Sports a reconnu le collectif SportTech comme instance représentative du secteur en France. Différents critères réclamés auprès des start-up devront "rassurer" les partenaires potentiels. Parmi les angles de développement demandés aux entreprises de la sportech, le gouvernement privilégie une réflexion autour de la réduction de l'empreinte carbone des activités sportives et l'encouragement à la pratique sportive sous toutes ses formes, notamment via "la promotion des solutions de marché les plus innovantes".

Le ministère a également confirmé le renouvellement en 2024 d'une enveloppe de 1,5 million d'euros gérée par l'Agence Nationale du Sport (ANS) et exclusivement dirigée vers la "transformation numérique" des fédérations sportives. Enfin, Sporsora et l'Union Sport et Cycle ont officialisé leur partenariat avec le collectif SporTech. Le volume d'activité de la sportech française a augmenté de 52% entre 2021 et 2022. Ce secteur compte 42 acteurs affichant un chiffre d'affaires annuel supérieur à un million d'euros, indique le ministère.

© SportBusiness.Club Novembre 2023