Comme le veut la tradition, l’ex « Transat Anglaise » proposera aux concurrents un parcours de 3000 milles sur l’Atlantique Nord, sans marque de parcours entre les continents européen et nord-américain. Un tracé exigeant contre courants et vents dominants, sur lequel les marins pourraient rencontrer des conditions engagées.
Si la formule qui fait son succès depuis sa création en 1960 reste inchangée, la course sera ouverte pour la première fois aux voiliers-cargos cette année.
Pour Daniel Baal, directeur général du CIC, « Associer nos partenariats sportifs à un objectif sociétal est une signature forte de l’engagement du CIC dans le monde de la voile et de la course au large. En tant qu’entreprise à mission, nous nous sommes fixés des objectifs concrets. L’accompagnement des initiatives prises en matière de décarbonation est l’un d’entre eux, et nous sommes fiers de voir The Transat CIC innover en la matière et utiliser son prisme médiatique pour porter et mettre en avant les si belles initiatives de nos entreprises françaises présentes sur tous nos territoires ».
« Les passerelles entre le transport maritime et la course au large sont nombreuses en termes d’humain, de savoir et de technologie, même si ces deux mondes restent différents. Dans sa démarche d’utiliser les éléments et les courses que nous organisons comme plateformes d’impact, OC Sport Pen Duick a décidé de faire un focus sur le transport maritime vélique à l’occasion de l’édition 2024 de The Transat CIC », explique Stéphane Bourrut Lacouture, responsable RSE d’OC Sport Pen Duick, qui rappelle que l’Atlantique Nord est une route commerciale importante pour les navires marchands.
« Le transport maritime, qui a lancé un plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre, génère actuellement 3% des émissions mondiales. A travers la mise en lumière des voiliers-cargos sur la course, nous souhaitons faire un focus sur une activité encore méconnue, montrer qu’il y a des solutions, que des filiales existent. La logistique est un peu différente et le temps de traversée des voiliers-cargos un petit peu plus long qu’un cargo classique mais il est assez fiable en termes de timing », poursuit-il.
The Transat CIC permettra également de montrer la diversité des technologies utilisées car, comme le précise Stéphane Bourrut Lacouture, « certains voiliers-cargos sont propulsés 100% à la voile, alors que d’autres s’aident de voiles pour réduire leur consommation de carburant ». Sur la course, à laquelle les voiliers-cargos participeront dans une catégorie non-officielle sachant qu’ils ne peuvent pas être menés en solitaire, ces derniers seront classés selon une formule prenant en compte leur temps de traversée, leur consommation de carburant et la quantité de marchandises transportées.
Le transport maritime vélique sera également à l’honneur sur le Village de The Transat CIC, qui ouvrira ses portes à Lorient le 23 avril prochain, et sur lequel un espace leur sera entièrement dédié. L’objectif : présenter les différentes technologies utilisées à ce jour, aborder le sujet des formations, des avantages mais aussi des contraintes du transport de marchandises à la voile.
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