« Ma feuille de route est claire : faire en sorte de maximiser les retombées des Jeux pour l’économie française, et capitaliser sur ces derniers pour qu’il y ait un avant et un après 2024 pour la filière de l’économie du sport », déclare Cédric Roussel, délégué ministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques et à l’économie du sport au sein du ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, à News Tank le 30/04/2024.
Nommé en novembre 2022 (pour une durée de trois ans), l’ancien député des Alpes-Maritimes (2017-2022) présente la mission qui lui a été confiée par Bruno Le Maire à l’approche des JOP - « remettre le sport au centre des intérêts stratégiques économiques du ministère de l’Economie » -, laquelle passe notamment par l’action de la Filière Sport dont le contrat a fait l’objet d’un avenant officialisé le 13/03/2024 à Bercy. « Il s’agissait de faire converger les axes stratégiques de la Filière avec les feuilles de route de nos ministres de l’Economie, des Sports et du Commerce extérieur : décarbonation, réindustrialisation, développement de la pratique pour tous, sport santé, etc. Tout cela avec l’objectif de capitaliser sur l’héritage des Jeux et faire de la France une grande nation sportive », indique Cédric Roussel.
« Il faut déjà convaincre les acteurs économiques actuels de continuer à investir dans le sport. Si les Jeux se passent bien, cela confortera les entreprises impliquées à poursuivre leurs investissements dans les grands événements sportifs dans nos territoires, et d’autres entreprises à s’y investir. Mon rôle, avec la Filière, est de révéler et d’encourager les externalités positives du sport, pour que les entreprises soient convaincues de l’intérêt d’associer le sport à leurs raisons d’être. »
« L’objectif ici reste toujours le même depuis plusieurs années : faire en sorte que les dépenses budgétaires pour le sport soient considérées non pas comme des coûts mais comme des investissements d’avenir pour notre société », ajoute le délégué ministériel aux JOP, qui répond aux questions de News Tank.
" Après 2024, la plupart des GESI auront lieu sur d’autres continents. Il nous faut donc préparer nos entreprises françaises à jouer à l’extérieur » (C. Roussel)"
En quoi consiste précisément votre mission au sein du ministère de l’Economie ?
Ma mission est l’issue de la volonté politique d’Emmanuel Macron de faire en sorte qu’il y ait un après 2024 durable pour le sport dans notre pays. Une acculturation du sujet « sport » à tous les niveaux de l’Etat, comme cela est le cas pour la transition écologique notamment. Mon rôle est donc d’accompagner Bruno Le Maire (ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique) à travers mon expérience acquise en tant que député, très actif à l’Assemblée nationale sur les sujets du sport, successivement en tant que président du Groupe d’étude « Economie du Sport », puis rapporteur de la mission d’information relatif aux « Droits TV sportifs et modèle économique sportif français » suite au fiasco MediaPro en Ligue 1 de football, et enfin rapporteur de la proposition de loi « Démocratiser le sport en France. »
Un rôle de facilitateur et de coordinateur au sein du ministère de l’Economie pour les sujets liés à l’économie du sport »Cette mission ministérielle s’inscrit donc bien dans le prolongement de mes travaux et de ses préconisations, dans un rôle de facilitateur et de coordinateur au sein du ministère de l’Economie pour les sujets liés à l’économie du sport : médiatisation, infrastructures, sponsoring, grands évènements sportifs internationaux, etc.
A titre d’exemple, dans le cadre de « loi du 02/03/2022 visant à démocratiser le Sport en France », j’ai pu entériner avec mes collègues quatre marqueurs importants :
• Le dispositif juridique innovant d’ordonnance dynamique de lutte contre le streaming illégal des matches de championnats et de compétitions sportives diffusés en direct.
• La possibilité de créer une société commerciale pour les ligues professionnelles sportives.
• L’option ouverte aux clubs professionnels d’opter pour le statut juridique de la SCIC, un modèle d’économie sociale et solidaire.
• Et enfin, l’autorisation donnée dorénavant aux entreprises d’inclure le sport et les enjeux qui lui sont liés dans leur raison d’être, dans le prolongement de la loi PACTE (du 22/05/2019)
Donner les moyens aux acteurs d’utiliser le levier économique, mais aussi le levier RSE, que permet le sport »L’idée générale est de donner les moyens aux acteurs d’utiliser le levier économique, mais aussi le levier RSE, que permet le sport. C’est vraiment ce qui motive ma mission, dans la continuité de ces différents sujets, et à un moment particulier comme celui des JOP de Paris 2024, véritable laboratoire d’expérimentations.
Depuis début 2022, il y a une montée en puissance de la coopération et du rôle de l’Etat dans l’organisation de ces Jeux. Travaillant aux côtés de la Direction Générale des Entreprises (DGE) et rapportant aux ministres Bruno Le Maire et Amélie Oudéa-Castéra, je suis le trait d’union entre les administrations et les cabinets politiques des ministères.
Ma feuille de route est claire : faire en sorte de maximiser les retombées des Jeux pour l’économie française, et capitaliser sur ces derniers pour qu’il y ait un avant et un après 2024 pour la Filière de l’économie du sport.
La Filière Sport représente 2,6 % du PIB de la France, selon « BPCE L’Observatoire sur l’économie du sport » publié le 26/01/2023
• Le produit intérieur brut (PIB) de la Filière Sport en 2019 en France est évalué à 2,6 %, soit 64 milliards d’euros, indique le Groupe BPCE dans la 3e édition du rapport « BPCE L’Observatoire sur l’économie du sport » intitulée « La Filière Sport : les challenges d’une championne » et publiée le 26/01/2023. Cette part est similaire à celle du secteur de l’hôtellerie - restauration sur la même année.
• Le chiffre d’affaires généré par les entreprises de la Filière Sport en 2019 s'élève, lui, à 71 Md€. Sur les 128 464 entreprises identifiées dans la Filière Sport (pour 450 000 emplois), 79 % (101 118) sont des entreprises sans salarié (micro-entreprises) principalement spécialisées dans l’enseignement et le coaching. Ces dernières représentent cependant moins de 10 % (7 Md€) du chiffre d’affaires total de la Filière. 3 500 PME, ETI et grandes entreprises représentent 51 Md€, soit 90 % des 71 Md€ générés par la Filière Sport.
• Le secteur public soutient 20 Md€ de la Filière. « Les dépenses publiques annuelles en sport représentent 2,5 fois le budget total des JOP de Paris 2024 », indique le rapport du Groupe BPCE. Le sport est le 2e poste de dépenses des communes (8 Md€), derrière l'éducation.
La Filière Sport joue justement un rôle important dans cette ambition…
La Filière est une plateforme permanente de concertation public-privé et de réflexion stratégique. Elle vise à identifier et développer les leviers de croissance collective de l'économie française du sport.
En 2016, le premier contrat de la Filière Sport était signé par Emmanuel Macron alors ministre de l’Economie. Cosigné par les trois ministères : Economie, Sports et Commerce extérieur, il illustrait l’intérêt du sport pour notre pays à la fois en terme d’attractivité mais aussi de rayonnement économique à l’international.
La Filière Sport a enregistré plusieurs réussites, mais elle souffrait de certaines limites »Il y a deux olympiades, son enjeu principal était de renforcer la structuration de l’événementiel sportif pour positionner au mieux la France dans la compétition internationale de l’accueil de grands évènements sportifs tels que les Jeux Olympiques et Paralympiques. En novembre 2022, lorsque je suis nommé délégué ministériel, on ne peut que constater que ce contrat a été rempli, avec notamment l’attribution à la France de l’organisation des JOP de Paris 2024, des Championnats du monde de ski alpin de Courchevel-Méribel 2023 et de la Coupe du monde de Rugby 2023.
Si la Filière a enregistré plusieurs réussites, elle souffrait néanmoins de certaines limites, tout particulièrement depuis la crise Covid : un manque de représentativité de certaines entreprises de l’économie du sport, une faible visibilité de ses actions, un manque d’animation des administrations et des ministères et une feuille de route annuelle inadaptée au calendrier particulier qui s’ouvrait à partir de 2024.
Ma mission, remettre le sport au centre des intérêts stratégiques économiques du ministère de l’Economie, passait donc avant tout par la rénovation de ce contrat. C’est chose faite depuis le 13/03/2024 avec la signature officielle à Bercy d’un avenant, avec l’appui notamment de la DGE, premier acteur d’animation au titre du ministère de l’Economie pour porter des sujets économiques au sein de la Filière. Il s’agissait de faire converger les axes stratégiques de la Filière avec les feuilles de route de nos ministres : décarbonation, réindustrialisation, développement de la pratique pour tous, sport santé, etc.
Tout cela avec l’objectif de capitaliser sur l’héritage des Jeux et faire de la France une grande nation sportive.
Quelles sont les principales nouveautés de cet avenant au contrat de Filière ?
Tout d’abord une feuille de route resserrée sur deux ans qui va permettre aux différents acteurs d’être plus concrets et plus opérationnels. Nous y avons défini cinq grands axes : le développement d’une pratique durable, l’accompagnement à la consolidation des modèles économiques du sport, l’innovation et l’accompagnement de la sport tech et de l’esport, l’internationalisation, la formation. Au sein de ces axes se déclinent une trentaine d’actions, avec des groupes de travail composés d’acteurs publics et privés susceptibles de porter les différents sujets et de les incarner. L’objectif y étant de faire ressortir des consensus d’actions en concertation avec les administrations et les cabinets ministériels.
"Une nouvelle impulsion pour mettre davantage en avant des actions concrètes et structurelles "C’est une nouvelle impulsion pour mettre davantage en avant des actions concrètes et structurelles comme l’idée d’un plan d’investissement du sport en perspective notamment des Jeux d’hiver Alpes 2030 que la France devrait organiser.
Le nouveau comité stratégique doit s’entendre maintenant sur les priorités, les premiers chantiers, ceux pour lesquels on peut avoir des concrétisations en 2024. Le temps viendra ensuite des appels à candidatures pour les groupes de travaux, et faire connaitre davantage ce tiers lieu d’échanges et du « faire ensemble » que représentent la Filière et ce contrat.
Filière Sport : une nouvelle feuille de route pour 2024-2026 autour de cinq axes prioritaires
• Décarbonation, réindustrialisation, développement de la pratique pour tous, sport santé ainsi que soutien à l’innovation, aux métiers du sport et à l’internationalisation : tels sont les cinq axes prioritaires de la nouvelle feuille de route 2024-2026 de la Filière Sport qu’a relancé le gouvernement à travers la signature d’un avenant au contrat du 23/03/2016 (document à télécharger en cliquant ici ), le 13/03/2024.
• Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, et Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, sont les trois signataires de cet avenant pour l’Etat.
• La Filière Sport, qui se définit comme « la plateforme permanente de concertation public-privé et de réflexion stratégique visant à identifier, mettre en œuvre et développer les leviers de croissance collective de l'économie française du sport », est, elle, représentée notamment par le CNOSF, l’UNION sport & cycle, le MEDEF et la CPME.
• « La Filière restera présidée par les trois ministres afin d’assurer un portage politique fort. La vice-présidence exécutive restera confiée à Olivier Ginon, PDG de GL Events, en charge de l’animation opérationnelle de la Filière. La vice-présidence attractivité et rayonnement sera assurée par Sarah Ourahmoume, vice-présidente de la Fédération Française de Boxe, vice-championne olympique et championne du monde de boxe, chargée de la communication des travaux de la Filière auprès des médias et du grand public », indiquent les ministères impliqués.
Qu’est-il prévu sur le temps des JOP ?
Des temps d’activations économiques et de valorisation, entre autres, des savoir-faire de la Filière de l’économie du sport. Les JOP Paris 2024 sont un accélérateur pour l’internationalisation de nos entreprises. Le contrat de filière et son axe « internationalisation » vont permettre, grâce aux entreprises qui font nos Jeux, et aux acteurs tels que Business France, BPI, l’AFD ou le GIE France Sport Expertise, de mutualiser une stratégie globale de valorisation, plutôt que chacun n’agisse seul.
Cartographier les pays cibles où se trouvent les opportunités d’affaires »Il faut cartographier ensemble les pays cibles, où se trouvent les opportunités d’affaires, et dont les représentants seront présents en France pour Paris 2024. Il faut identifier les pays où la représentation des ministres du gouvernement est importante en appui des négociations menées par les acteurs de l’économie française.
J’ai défini avec la DGE une stratégie de maximisation des retombées des Jeux, avec un plan de valorisation qui va au-delà de l’événement. Nous avons effectué un travail de fond pour le renforcement du rôle du ministère de l’Economie dans le contrat de filière. Nous avons, ces derniers mois, adapté les dispositifs portés par le ministère afin qu’ils aient une touche « sport », via notamment la valorisation du « Fabriqué en France » lors de nos salons tels que Global Industrie, et par notre présence à des événements tels que VivaTech Global Sports Week, Sport Unlimitech, JEC world, ou les RIGES. Notre objectif est de montrer les atouts de notre pays en matière de sport dans les rencontres internationales.
Nous faisons en sorte, avec les autres acteurs de la Filière, de partager à l’occasion de ces JOP 2024 un même agenda de temps de valorisation de l’économie du sport, dans le but d’être un peu partout à tout moment.
Bercy est dans une logique d’économie budgétaire qui impacte tous les ministères. Comment rassurer ceux qui pensent que le sport sera oublié une fois les JOP terminés ?
Comme d’autres secteurs, le sport n’est en effet pas à l’abri de coupes budgétaires. Pour y pallier et se rassurer sur l’avenir, il nous faut donc travailler collectivement à l’hybridation des moyens et la création de nouvelles ressources. Chacun doit faire sa part, comme l’exprime régulièrement le président de la République.
C’est justement en montrant et en démontrant, à l’occasion de nos Jeux, tout ce que le sport peut apporter en termes d’externalités, que nous y participerons. Cela passe aussi par la convergence des feuilles de route de nos ministres. Tout ce qui sera fait d’ici les Jeux permettra de rendre les choses beaucoup plus concrètes auprès de tous, au niveau des infrastructures ou à travers la prise en compte des enjeux que sont la sobriété et la durabilité.
"Les études d’impact auront un rôle important pour mesurer et valoriser les effets socio-économiques des Jeux "Il s’agit déjà aussi de convaincre les acteurs économiques actuels de continuer à investir dans le sport. Si les Jeux se passent bien, cela confortera les entreprises impliquées à poursuivre leurs investissements dans les grands événements sportifs dans nos territoires, et d’autres entreprises à s’y investir. Mon rôle, avec la Filière, est de révéler et d’encourager les externalités positives du sport, pour que les entreprises soient convaincues de l’intérêt d’associer le sport à leurs raisons d’être.
Les études d’impact financées par l’Etat et menées notamment par l’INSEE auront un rôle important pour mesurer et valoriser les effets socio-économiques des Jeux auprès de nos concitoyens. C’est clair pour les infrastructures, moins pour le reste.
L’objectif ici reste toujours le même depuis plusieurs années : faire en sorte que les dépenses budgétaires pour le sport soient considérées non pas comme des coûts mais comme des investissements d’avenir pour notre société.
A moins de 100 jours de la cérémonie d’ouverture, quelle est aujourd’hui selon vous la plus grande réussite dans la préparation de ces Jeux ?
On livre les Jeux dans les temps, voire en avance pour certaines infrastructures. La plus grande réussite est peut-être justement la bonne coordination qui s’illustre par le travail de la SOLIDEO, une entité publique en lien avec des acteurs privés. Ce sont des coopérations qui sont souvent décriées, or ici cela s’est très bien passé. C’est d’ailleurs un modèle que nous pourrons exporter dans le cadre d’une coopération internationale avec d’autres pays.
"Les Jeux auront été un formidable accélérateur de projets "L’équilibre budgétaire est aussi à souligner. Le ministère de l’Economie est évidemment impliqué à travers la garantie de l’Etat.
Je retiens également le parti pris de Paris 2024 d’allier sport et culture, avec la mise en avant de lieux iconiques de notre patrimoine comme le Grand Palais, le Trocadéro, la Place de la Concorde, la Seine, etc.
De manière générale, les Jeux auront été un formidable accélérateur de projets. Le Grand Paris ne serait pas ce qu’il est sans cette motivation commune liée aux Jeux, de même pour la dépollution de la Seine. A partir du moment où on a un objectif commun, clair, avec une échéance précise, nous voyons bien qu’on peut aboutir à des concrétisations insoupçonnées avant l’attribution des Jeux.
Et le plus grand regret ?
Que cette délégation ministérielle n’ait pas pu voir le jour plus tôt pour optimiser les interactions entre le COJOP Paris 2024 et les acteurs de la Filière, notamment en termes d’appels d’offres. Et pallier à certaines critiques que j’ai pu entendre d’acteurs économiques regrettant un manque d’anticipation et de communication de la part du comité d’organisation.
Les Jeux d’hiver de 2030 seront-ils l’occasion de se rattraper ?
Oui et c’est une seconde opportunité historique. Le temps du retour d’expérience des Jeux de Paris 2024 sera ici essentiel. Les partenaires et les prestataires des Jeux de Paris 2024 vont faire le bilan de leur investissement et de leur collaboration avant de se projeter sur les Jeux des Alpes 2030 éventuellement.
Le temps du retour d’expérience des Jeux de Paris 2024 sera essentiel »Le sens de ma mission est de faire en sorte que les entreprises françaises, notamment celles du CAC 40, puissent tout naturellement se retrouver sponsors et partenaires dans notre pays de grands événements sportifs, mais aussi de fédérations et clubs sportifs, ou d’athlètes en double projet et reconversion. Nous sommes dans un moment clé car il y a des opportunités à saisir, d’où notre action et notre soutien à l’internationalisation et à l’innovation.
Certaines entreprises françaises agissant aujourd’hui localement pourront-elles capitaliser sur leur travail pour les Jeux afin d’aller conquérir des marchés à l’export ?
Les Jeux donneront forcément une visibilité internationale à des petites entreprises »C’est tout l’enjeu. Les Jeux donneront forcément une visibilité internationale à des petites entreprises qui ne pensent peut-être même pas encore à leur développement à l’étranger. Comme pour la loi PACTE, nous aurons besoin des grands groupes pour les accompagner. Les dispositifs des agences spécialisées de l’Etat (BPI, Business France) seront là aussi les aider dans leur financement et leur développement commercial. Après 2024, la plupart des GESI auront lieu sur d’autres continents. Il nous faut donc préparer nos entreprises françaises à jouer à l’extérieur !