Les joueuses de l’Équipe de France féminine disposent d’une convention spécifique, comme leurs homologues de l’Équipe de France masculine.
Souhaitée par Philippe Diallo, le président de la FFF, cette convention entre la Fédération et les joueuses de l’Équipe de France a été signée aujourd’hui, au Centre national du football (CNF) de Clairefontaine, où les Bleues dirigées par Laurent Bonadei sont rassemblées depuis lundi pour préparer leurs deux rencontres amicales, face à la Jamaïque, vendredi 25 octobre à Sochaux (stade Auguste-Bonal à 21h10), puis la Suisse à Genève, mardi 29 octobre (Lancy - stade de Genève à 21h00).
À la suite de cette signature, le président de la Fédération a évoqué « un moment important pour le football féminin ».
« C’est un nouveau pas vers la modernisation et la professionnalisation du football féminin de haut niveau, a expliqué Philippe Diallo. Je suis très heureux que les discussions avec les joueuses, et notamment la capitaine (Wendie Renard), aient permis de conclure une convention qui va mettre sur un pied d’égalité les Équipes de France A masculine et féminine. C’est la politique de la Fédération de traiter de manière identique nos garçons et nos filles. Cette convention fera bénéficier nos Bleues d’un intéressement économique, comme pour les garçons. L’intéressement sera reversé à parts égales entre les joueuses car nous partons du principe que si le football est collectif, les bénéfices le sont également. »
Paraphée en présence de Fabien Safanjon, le vice-président de l’Union Nationale des Footballeurs Professionnels (UNFP), cette convention régit le mode de fonctionnement au sein de la sélection, de même que les primes de matches et les honoraires dont bénéficient les joueuses dans le cadre des droits d’exploitation de l’image collective. Les textes, élaborés en concertation avec les joueuses et l’UNFP, prévoient aussi des mesures spécifiques, à l’image de l’accompagnement de garde d’enfant(s) pris en charge par la FFF pour les joueuses en sélection, comme ce fut déjà le cas lors de la Coupe du monde 2023, en Australie et Nouvelle-Zélande.
Un comité de suivi composé de représentantes des joueuses, du président et du directeur général de la FFF, ainsi que des représentants de l’UNFP, a été mis en place et sera chargé de veiller à la bonne application de la convention.