Près de deux ans après votre nomination, quel est votre diagnostic sur l'économie et la consommation du sport en France ?
Nous somme dans un contexte extrêmement favorable pour le sport. Un cercle vertueux s'est créé sous l'effet de différents facteurs. En premier lieu, beaucoup de Français ont pris conscience de l'importance d'entretenir leur capital santé en pratiquant un minimum d'activité physique. Le deuxième facteur, c'est le véritable "tunnel" de grands événements qui auront lieu en France jusqu'en 2019 : 27 dans les 5 prochaines années ! Après l'Euro de football, nous accueillerons les championnats du monde de handball début 2017, la Ryder's Cup de golf en 2018, la coupe du monde féminine de football en 2019, etc. Cela traduit une réelle dynamique du mouvement sportif autant que l'attractivité du sport spectacle, sport spectacle qui incite les gens à pratiquer. Le troisième facteur est la prise de conscience par les pouvoirs publics que le sport peut être une formidable source de croissance et d'emplois. Pour les ministres Patrick Kanner et Thierry Braillard, le sport est au coeur de la société et il est nécessaire d'avoir une filière sport forte. Mêler sport et business n'est plus une hérésie ! L'industrie et le commerce du sport bénéficient à plein de ce cercle vertueux.
Que représente le marché du sport en France ?
Le poids économique total du sport en France est de 37 milliards d'euros, soit 2% du PIB. Les ménages sont les premiers contributeurs, avec 17 milliards, dont 11 millards dépensés en équipement et 6 milliards en licences et billets pour aller au stade. Les colectivités publiques contribuent à hauteur de 11 milliards. Le sport professionnel génère 5 milliards.
Retrouvez cette interview en intégralité dans le numéro de juillet 2016