L’année 2020 marquera à jamais l’histoire par l’impact de la COVID 19 à travers le monde, tant  sur la vie de la population que les multiples secteurs touchés, notamment notre industrie et notre consommation du sport.
 
La grande majorité des GESI a été impactée par ce contexte unique, de l’annulation pure et simple comme Wimbledon au report des Jeux Olympiques de Tokyo. Qu’importe le moment, il n’y aura pas de retour à la normale, le monde et le sport seront à jamais transfigurés.
 
Il va falloir apprendre à vivre avec ses conditions, intégrer de nouvelles normes, trouver l’équilibre entre sécurité et festivité, mais surtout repenser l’avenir du sport, de ses événements et de sa place dans la société. A nos yeux, cette période aura surtout montré la force de notre industrie à s’adapter à la situation et développer/ouvrir de nouvelles voies.
 
Ce contexte si particulier a forcé les acteurs du sport à repenser le concept même de l’événement sportif afin de pouvoir continuer à proposer aux fans des contenus sportifs. Le confinement a grandement accéléré la digitalisation de notre consommation et depuis des événements à l’instar des 24 heures du Mans automobile ou du E-FISE Montpellier by HONOR sont apparus.
 
Le digital ne pourra jamais remplacer les émotions partagées physiquement par le sport, mais la réussite du Tour de France 2020 malgré les conditions sanitaires drastiques montre bien que l’engouement du public n’a pas disparu. La France, terre d’accueil de nombreux GESI, est désormais engagée dans un sprint jusqu’à 2024 où le sport sous toutes ses formes sera un outil majeur dans notre société.
 
Au-delà des nombreux défis qui les attendent (renouvellement de l’audience, transition écologique, « droits de l’homme »,…), les GESI doivent plus que jamais servir de plateforme et collaborer afin de faire prospérer notre industrie.

Rodolphe Fourgeot (Sport Carrière)
Thibault Henry (Nielsen Sports)
Élise Morel (Olbia Conseil)
Antoine Orsini (MCI Sports)
Marie Rolland (FISE)
Valentin Toulemonde (Allianz Riviera)