Publié le 25 juin 2021

Parce qu’il n’y a pas que l’Euro de foot qui se joue actuellement ! Women’s Eurobasket 2021 : l’équipe de France en demi-finale samedi

La France accueille en ce mois de juin, avec l’Espagne, la 38ème édition de l’Eurobasket féminin (17-27 juin). L’équipe de France, qui vient de battre la Bosnie-Herzégovine et d’accéder aux demi-finales réalise un parcours remarquable. Bien que l’Euro de football attire la plupart de l’attention, l’actualité de la compétition de basket féminine est pourtant très intéressante :

Après-Covid, nouvelles formes d’organisation et de diffusion, variété de partenaires... voici certains éléments de cet Euro de basket qui ont attiré notre attention !

  • Des pays co-organisateurs, l’avenir des grands événements sportifs internationaux ?

Depuis l’édition 2015, l’Eurobasket féminin est toujours co-organisé par deux pays. Alors que la Roumanie et la Hongrie avaient accueilli la compétition en 2015 et la Serbie et la Lettonie en 2019, la FIBA a annoncé il y a quelques jours que l’édition 2023 aurait lieu en Slovénie et en Israël.

Alors oui, on n’évoquera pas plus que cela l’Euro de football ici, mais le rapprochement est pertinent ! 11 pays différents accueillent la compétition pour la première fois de l’histoire. Si l’Euro 2024 a toutefois déjà été attribué à l’Allemagne, ce modèle de co-organisation pourrait émerger de manière plus régulière pour l’accueil de grands événements sportifs internationaux.

  • Une diffusion partagée entre une plateforme OTT et des diffuseurs plus traditionnels

À l’image d’Amazon qui investit de plus en plus sur les droits sportifs ou de la présence de plus en plus élargie de Dazn, les plateformes OTT ont le vent en poupe dans le sport et prennent de plus en plus d’importance. À l’occasion de l’Eurobasket, tous les matchs sont retransmis sur livebasketball.tv, plateforme officielle de la FIBA. Dans le même temps, les diffuseurs TV plus traditionnels diffusent la compétition selon les pays. En France, c’est le groupe Canal + qui diffuse la compétition. Pour les demi-finales et la finale, W9 retransmettra en direct les matchs des Bleues.

  • Des partenaires présents, variés et... internationaux

Ce qui saute très vite aux yeux lorsque on s’attarde sur les partenaires de la compétition, c’est qu’aucun n’est...européen (excepté Tissot, Suisse). Par ailleurs, les secteurs d’activités de ces partenaires sont très variés. Ainsi, on retrouve :

  • 4 partenaires chinois avec Ganten (eau), TCL (électronique), Tencent (informatique) et Wanda (loisirs)
  • 1 partenaire japonais avec Molten (ballons)
  • 1 partenaire philippin avec Smart (télécom)
  • 1 partenaire américain avec Nike

Si l’on s’intéresse aux partenaires de la compétition uniquement sur la partie française (17-23 juin) …

La Caisse d’Épargne, qui soutient les Équipes de France et la FFBB depuis 2014 renforce ainsi son engagement dans la discipline et son soutien au sport féminin. On vous conseille d’ailleurs leur nouvelle série de podcast « Femmes de talent » inaugurée avec Marie-Amélie Le Fur.

De son côté, Suzuki traduira son soutien en fournissant des véhicules au comité d’organisation durant toute la compétition.

À souligner également la présence de la Française des Jeux auprès de l’Équipe de France féminine et de la FFBB depuis 2009, avec un contrat renouvelé pour 4 ans supplémentaires en janvier 2021. Avec le programme « Sport pour Elles » lancé en 2016, la FDJ s’est toujours démarquée comme un soutien majeur en faveur du sport féminin.

Enfin, n’oublions pas le soutien local ! L’Eurométropole de Strasbourg est partenaire de la compétition et démontre l’implication dans le sport des collectivités qui sont très souvent les premiers acteurs sollicités. On salue également le partenariat de Top Music, radio régionale ancrée en Alsace Moselle qui vient ici soutenir l’organisation d’événements sur le territoire.

  • Du public, enfin !

Quel bonheur de revoir des rencontres avec des supporters présents dans les tribunes ! Suite au calendrier de déconfinement annoncé par le Gouvernement, la Rhénus Sport de Strasbourg a pu accueillir du public à 65% de ses capacités, soit 3600 personnes. Après le 1er match face à la Croatie, la joueuse française Sandrine Gruda déclarait notamment « ça fait du bien de retrouver le public, son énergie nous a transcendée ».

À l’occasion du Final Four en Espagne, le Pavello Fuente de Sant Lluis de Valence pourra de son côté accueillir 3000 spectateurs. Après un an de compétition à huis-clos, quel plaisir !

Dans l’attente de la demi-finale qui aura lieu samedi à Valence face à la Biélorussie, plus qu’une chose à dire : Allez les Bleues !

 

Yanis Lahmeri, Chargé de mission Relations Institutionnelles et Internationales chez SPORSORA

Magali Tézénas du Montcel, Déléguée Générale SPORSORA