SPORSORA, en collaboration avec OpinionWay et en partenariat avec FDJ - La Française des Jeux, a dévoilé les résultats de la deuxième édition de son baromètre du sport féminin : « Perception des Rôles Modèles du Sport Féminin Français – L’impact de Paris 2024 ? ».

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La restitution du baromètre s'est déroulée le mardi 21 janvier 2025 en présence de Laurie Delhostal, Romane Dicko & Marie Patouillet.

L'étude explore les enjeux de représentation et de valorisation des athlètes féminines en France, tout en mesurant l’impact des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 sur leur notoriété et leur rôle en tant que figures inspirantes.

Voici les 4 points clés révélés par le Baromètre :

• Un intérêt croissant pour le sport et les athlètes
  3 Français sur 4  déclarent s’intéresser ou consommer du contenu sportif, une proportion en augmentation de + 10 points depuis les JOP
  
  
• Le sport féminin, un levier pour attirer les femmes vers le sport
  Comme l’ensemble de la population, les femmes sont convaincues que les sportives ont un rôle à jouer pour donner envie aux jeunes filles de faire du sport (89%) et plus largement à toutes et à tous (77 %).
  
  
• Le rôle des GESI et de la médiatisation du sport féminin
  En moins d'un an, l'intérêt pour le sport féminin a progressé de 7 points, confirmant l'importance de ces évènements comme leviers de notoriété et d'engagement.
  
  
• Les marques : un rôle crucial à jouer
  78% des Français ont une perception positive des marques impliquées dans le sport féminin,  85% des 18-34 ans valorisent ces marques, et 56 % les préfèrent lors de leurs achats.

Des figures emblématiques comme Laure Manaudou ou Marie-José Pérec restent des références, mais une nouvelle génération de sportives émerge grâce à leur performance et leur influence et semble prête à marquer durablement les esprits.
Parmi elles, Clarisse Agbegnenou, Pauline Ferrand-Prévot, ou encore Marie Patouillet, voient leur notoriété croître significativement.

Les Jeux de Paris 2024 ont marqué un tournant pour la médiatisation du sport féminin, mais un effort collectif reste nécessaire pour maintenir cet élan.

Des initiatives comme le partenariat de FDJ avec les équipes féminines du PSG et de l’OM, ou encore le naming de l'Arkema Première Ligue, montrent l’engagement croissant des sponsors.

Cependant, les marques à destination des femmes restent sous-représentées dans ce domaine. Des acteurs comme Etam, Comptoir des Cotonniers et Sephora ont récemment montré l’exemple en soutenant des initiatives 100% féminines.

« Je fais partie d'une génération qui, grâce aux réseaux sociaux, a pu se créer son propre espace d'expression. Aujourd’hui je cherche à faire du judo, à gagner des combats et à parler d’autres combats qui me tiennent à cœur, ceux d’une femme au-delà de la sportive. Si cela peut inspirer des femmes et des jeunes filles tant mieux. Et j’espère que les marques et les médias pourront permettre aux sportives de parler plus largement à la société. » – Romane Dicko

L’étude souligne le rôle des marques, des médias et des institutions pour ancrer durablement le sport féminin dans le paysage culturel français. La mobilisation collective est essentielle pour transformer l’intérêt grandissant en un véritable héritage pour les générations futures.

« Les championnes en activité n’ont pas encore la même notoriété que les grandes icones. Les médias et les entreprises doivent jouer un rôle clé pour leur donner la visibilité qu’elles méritent. FDJ, partenaire engagé et militant sur le sujet, va poursuivre son implication sur le sport féminin en l’incarnant avec des championnes comme Romane Dicko ou Cassandre Beaugrand. » – Frédérique Quentin, Responsable sponsoring sport haut niveau et féminin chez FDJ