Bruno Lalande, directeur de la Stratégie EMEA de Repucom :
“L’intérêt et la consommation du sport féminin sont en constante évolution depuis la dernière décennie. Il y a quatre ans, le football féminin était encore dans l’anonymat. Une page historique s’est tournée avec l’attribution de la Coupe du Monde FIFA 2019 à la France et des performances d’audiences intenses et puissantes pour la télévision française lors de la dernière édition cette année au Canada.”
“Ce changement de paradigme pour les Français se manifeste par une demande clairement exprimée pour davantage de sport féminin à la télévision. Les fans, qui sont au cœur de l’équation du marketing sportif, demandent plus de sports collectifs à la TV, c’est une opportunité positive. Le sport féminin offre aux marques des possibilités nouvelles et complémentaires pour se connecter à leurs consommateurs.”
“En termes de quantité de sport à la télévision, pour chaque sport testé, plus de la moitié des Français se déclarent satisfaits de l’offre. Ils sont en revanche 47% à plébisciter plus de football féminin sur les écrans TV, un niveau d’attente extrêmement élevé qui permet aussi de mieux comprendre les très bonnes performances d’audiences de la Coupe du Monde FIFA 2015 au Canada sur les chaînes françaises. Il faut souligner que cette étude a été réalisée deux mois avant cette Coupe du Monde FIFA et que ce plébiscite pour le football féminin est donc un vrai phénomène (engagé notamment par le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais) et non un effet de mode. A noter, une demande assez élevée également pour du handball féminin (39%) et du basketball féminin (37%), qui complètent le podium. Par ailleurs, la demande des Français n’affiche pas de différence clivante entre les hommes et les femmes. Cela est probablement précurseur d’une nouvelle génération très « mixité oriented », les plus jeunes (16-34 ans) souhaitant davantage de sport féminin à la télévision que leurs ainés.”
“Pour les Français, qui serait l’ambassadeur légitime du sport féminin ? Les attentes de la population sont claires : l’ambassadeur doit être reconnu pour ses succès sportifs (91%) et avoir une notoriété forte au niveau international (86%). Les Français plébiscitent le fait que notre ambassadeur soit une femme (83%). En voyant ce profil type marqué, des personnalités peuvent émerger légitimement. Parmi elles des championnes comme Laure Manaudou, Amélie Mauresmo, Laura Flessel ou Marie-Josée Perec sont cohérentes avec les caractéristiques attendues par les Français. En outre, comme le montre l’outil Celebrity DBI (indice mesurant l’impact marketing des célébrités) de Repucom, elles affichent toutes un niveau d’efficacité et d’influence à la hauteur de ce titre et du challenge pour être notre ambassadeur de sport féminin en France !”