Le 31 mars dernier, ALL SPONSORED organisait une table ronde pour échanger autour du sport amateur. Ont pris par à la discussion : François Cormier Bouligeon - Député de la 1ère circonscription du Cher, Laurence Munoz - Vice présidente de la FSCF et présidente d’ID’orizon, Antoine Sopetti - Directeur général adjoint chez SPORSORA et Julien Perbal - Joueur professionnel d’E-sport et champion de France et d’Europe FIFA 21.
Leur point commun ? Ils se sont tous construits grâce au sport amateur. Retour sur cet échange…
Une relation club-sponsor équitable
Le budget d’une association permet de garantir la qualité de l’enseignement du sport, de développer des projets sportifs et extra-sportifs afin de réaliser sa mission : « faire pratiquer le sport au plus grand nombre », précise Stevens LUCEREAU. Tandis que le seul poste de ressources pour les associations en dehors de l’apport financier des licenciés est celui des entreprises privées. Il est nécessaire de développer et établir une relation club-sponsor équitable afin que chacun soit gagnant.
Le sport, une affaire politique ?
Pour François Cormier Bouligeon, c’est une évidence : « le mouvement sportif est un des tout derniers lieux dans notre République qui forge du commun ». Ici, le sport est porteur de valeur, c’est un véritable apprentissage disciplinaire qui permet de former des citoyens. Laurence Munoz rejoint pleinement cet avis puisque selon elle, le sport est mis au service de la société civile à des fins de cohésion sociale. Malheureusement, avec la crise sanitaire, la perte du nombre de licenciés est présente, allant jusqu'à 25% pour certaines fédérations.
Le sponsoring de proximité, une solution ?
La COVID-19 a donc démontré à quel point les clubs et associations sportives étaient dépendants des revenus des licenciés. Un véritable enjeu est présent : chercher des partenaires privés. Ici, tout le monde semble être gagnant. Pour Antoine Sopetti, « développer une politique de sponsoring amateur peut totalement faire partie intégrante de la stratégie RSE d’une entreprise ». Et en plus, « sponsoriser le club amateur, ça coûte trois fois rien par rapport à ce qu’on fait quand on fait du sponsoring professionnel » ajoute Stevens. Finalement, à en croire les intervenants et les nombreuses entreprises présentes, le sponsoring de proximité se montre comme une solution intéressante pour toutes les parties.