UN PREMIER MOIS D'UNE FOLLE INTENSITÉ SUR L'EAU
Sur l’eau, le Vendée Globe 2024 offre une bataille palpitante à tous les niveaux de la flotte. Tandis que la tête de course navigue déjà dans l’océan Indien, les derniers concurrents viennent à peine de quitter l’Atlantique Sud, avec plus de 5 000 milles d’écart entre eux. Chaque marin lutte néanmoins avec acharnement. Le skipper français Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) a marqué les esprits en établissant un record impressionnant dans l’Atlantique Sud : 615,33 milles parcourus en une journée, à une moyenne de 25,64 nœuds. Le skipper vendéen vient malheureusement de subir une avarie de foil dans l’océan Indien. Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance), quant à lui, a battu le record du tronçon entre le cap de Bonne Espérance et le cap Leeuwin (établissant un nouveau temps de référence : 9j 22h 27min), confirmant son statut de leader redoutable. Mais l’histoire du Vendée Globe montre que rien n’est jamais gagné par avance, c’est une course au long cours durant laquelle tout peut arriver !
Malgré un rythme effréné, seuls deux abandons sont à déplorer, ceux de Maxime Sorel (VandB - Monbana - Mayenne) et de Louis Burton (Bureau Vallée), soulignant les avancées en matière de fiabilité des bateaux et l’efficacité du programme de qualification renforcé.
À titre de comparaison, en 2020 après un mois de course, 5 abandons étaient à déplorer sur 33 bateaux. En 2016, 5 abandons sur 29 bateaux, en 2012, 7 abandons sur 20 bateaux.