Le public devrait faire son retour dans les salles malgré la crise sanitaire pour cette saison 2021-22 de Ligue Butagaz Energie. Est-ce un soulagement ?

C’est notre troisième saison auprès de la LFH, mais les deux premières ont été perturbées à cause de la pandémie, avec deux saisons tronquées, un titre de champion non décerné en 2019-20, et surtout l’absence du public, préjudiciable pour les clubs et pour nous. Nous sommes donc tous alignés sur un vœu simple et important : faire une saison complète et normale.

Il s’agit aussi de surfer sur le succès du handball aux Jeux Olympiques avec les deux médailles d’or des équipes de France masculine et féminine à Tokyo. Ces titres sont un coup de projecteur pour le handball français et la Ligue Butagaz Energie est un des maillons nécessaires pour arriver à ce genre de résultats.  

Comptez-vous revenir à des dispositifs d’activation plus « normaux » ? 

Tant que nous avons pu être présents dans les salles, même pendant ces deux saisons perturbées, nous n’avons jamais cessé de le faire. Cette saison, nous allons sponsoriser un match par club à domicile, un match avec une présence plus importante de Butagaz, via des animations, cadeaux, photocall, et la présence de notre mascotte, à commencer par Issy-Les-Moulineaux pour le Paris 92 lors de la première journée de la saison 2021-22, le 08/09/2021. 

Nous poursuivons, pour la troisième année consécutive, le concours d’écriture organisée avec la Ligue Féminine de Handball et Short Edition, un projet mêlant culture, sport et territoire, qui a toujours le soutien sans faille de Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des Sports.  

Enfin, nous lançons un soutien aux clubs amateurs, une aide pour relancer le sport amateur après une période compliquée : nous allons offrir à 40 clubs de handball une dotation d’équipements pour équiper deux de leurs effectifs jeunes. Les clubs intéressés devront s’inscrire en ligne sur un site dédié. L’opération sera lancée mi-septembre.

Avez-vous renégocié votre contrat avec la FFHB faute d’obtenir la visibilité prévue ? Où en est votre situation contractuelle ?  

Nous avons maintenu notre accord avec la FFHB et notamment pour la LFH. C’était important de le faire, surtout en cette période de crise. La saison 2021-22 est la dernière saison de notre contrat actuel et nous n’avons pas encore commencé à discuter d’une éventuelle prolongation.   

Comment utilisez-vous cet accord en interne ?  

Nous invitons nos employés à venir aux matches quand cela est possible. Avant la crise, nous avions déjà organisé plusieurs manifestations pour nos employés à la Maison du Handball à Créteil (Val-de-Marne), le siège de la FFHB. La Ligue Butagaz Energie a un fort écho en interne, tout comme les compétitions des équipes de France : retransmission de matches au siège si la situation sanitaire le permet, concours de pronostics, etc. Pendant la crise, nous avons organisé des visios regroupant athlètes et employés, dont la dernière pendant les Jeux Olympiques avec Nodjialem Myaro, présidente de la LFH. 

Nous réalisons aussi quelques actions croisées, manière de rapprocher nos métiers du handball : nous fournissons en électricité verte la Maison du handball, une réalisation dont nous parlons à l’extérieur. Nous effectuons la compensation carbone de tous les voyages en avion des équipes de France.  

Allez-vous continuer à financer la diffusion de la Ligue Butagaz Energie via Sport en France ?

Lors de la saison 2019-20, au moment où nous sommes devenus namer, beIN Sports (diffuseur sur le cycle 2016-2019) annonce qu’il cesse de retransmettre les matches. Nous faisons alors partie d’un montage pour financer une diffusion via Sport en France, avec l’Agence Nationale du Sport, le CNOSF et la LFH. Nous ne finançons plus cette diffusion pour cette saison 2021-22 car, cette fois-ci, le budget a été bouclé sans nécessiter notre aide