Porté par l’Agence française de développement et par les fédérations de basket, de handball et de volley
(BHV), avec leurs athlètes de haut niveau, l’accord vise à développer un portefeuille commun de projets
de développement par le sport en Afrique, reflétant ainsi les valeurs et l’engagement des fédérations
en faveur du sport pour tous.

L’accord de partenariat a été signé par, Rémy Rioux, directeur général du groupe AFD, Jean-Pierre Siutat,
président de la Fédération Française de BasketBall (FFBB), Philippe Bana, président de la Fédération française
de handball (FFHandball) et Eric Tanguy, président de la Fédération française de volley (FFVolley). Quatre ans
après le discours de Ouagadougou, lors duquel le président de la République a indiqué vouloir faire du sport «
un levier pour la jeunesse et le développement économique et social en Afrique », ce partenariat s’inscrit dans
la logique du passage à l’échelle des actions sport et développement en faveur de la jeunesse africaine,.

Les fédérations françaises de sports collectifs ont illustré, une fois de plus, leurs talents lors des Jeux
olympiques de Tokyo 2021, en remportant six médailles dont trois d’or, deux d’argent et une de bronze. Ce
partenariat entre le groupe AFD et les fédérations BHV permettra, d’une part, de promouvoir des modèles
inspirants pour la jeunesse mondiale, et d’autre part, de renforcer les projets de développement du sport pour
tous en France et en Afrique.

L’AFD et les fédérations BHV partagent la conviction que le sport constitue un formidable accélérateur de
développement, tout particulièrement en direction des jeunes et des femmes. Avec le soutien de l’AFD, qui a
fait du sport en axe majeur de sa stratégie « 100% Lien social », ces trois fédérations seront en mesure de
multiplier l’impact de leurs programmes de développement en Afrique. L’AFD prolongera à l’international les
actions des fédérations pour promouvoir le sport comme vecteur d’éducation, de résilience face aux défis
sanitaires, de cohésion sociale et d’autonomisation des filles et des femmes.

Ce partenariat permettra de :
- développer, sur le modèle du « double projet » français, un programme de soutien aux académies
sportives en Afrique. Ce modèle repose sur l’idée selon laquelle la performance sportive doit être
compatible avec la poursuite d’une formation parallèle
- développer un portefeuille commun de projets sur les thématiques égalité femmes-hommes, sport et
santé, sport et éducation
- organiser des rencontres, des formations et des débats pour promouvoir et encourager l’engagement
des sportifs en faveur du développement et réaliser un partage de compétences et d’expériences entre
les fédérations.