![[NEWS TANK SPORT] Crédit Agricole : « Un soutien massif au football féminin et au foot amateur en général » (I. Bloch)](/media/k2/items/cache/0ed482e75caf339c7eef3be9469b06dc_XL.jpg)
« Le football féminin fait partie de nos engagements car nous considérons que la “footballeuse est un footballeur comme les autres.” Nous sommes très présents pour soutenir le football dans son ensemble, avec un soutien massif apporté au football amateur de manière générale », déclare Irène Bloch, responsable du sponsoring, des partenariats et de l’événementiel de Crédit Agricole S.A., à News Tank, le 31/05/2023.
La banque française, partenaire majeur de la Fédération Française de Football dans le cadre d’un accord qui s’achève en ce mois de juin 2023 (dont la prolongation devrait néanmoins être annoncée très prochainement), accompagne parallèlement le film « Marinette », biopic dédié à l’ex-footballeuse internationale Marinette Pichon, réalisé par Virginie Verrier et sorti en salles le 07/06/2023.
« La réalisatrice du film est venue nous présenter son projet. C’était assez évident pour nous de l’accompagner, cela fait plus de 50 ans que nous soutenons le football, et 20 ans le football féminin. De plus, nous connaissions déjà Marinette Pichon. Nous avions raconté son histoire, absolument incroyable, dans un podcast il y a quelques années. Les choses se sont donc faites assez naturellement. »
« Pour chacun de nos investissements, notre objectif est d’avoir un impact et que nos actions fassent bouger les lignes de la société, pas seulement de constater la présence d’un logo ou d’acquérir de la notoriété - dont nous n’avons pas véritablement besoin. Ce qui nous intéresse, ce sont les valeurs. Nous les défendons en tant que marque, en tant qu’entreprise, sur l’égalité des chances ou l’inclusion par exemple. Pour nous, le sport est une véritable “école de la vie” », indique Irène Bloch, qui répond aux questions de News Tank.
« Nous avons nos grands partenariats nationaux sur le football, le judo et l’esport, et chaque Caisse régionale a ensuite sa propre déclinaison selon son territoire » (I. Bloch, Crédit Agricole S.A.)
Comment le Crédit Agricole s’est-il retrouvé à accompagner le film « Marinette » ?
La réalisatrice du film (Virginie Verrier) est venue nous présenter son projet. C’était assez évident pour nous de l’accompagner, cela fait plus de 50 ans que nous soutenons le football, et 20 ans le football féminin. De plus, nous connaissions déjà Marinette Pichon. Nous avions raconté son histoire, absolument incroyable, dans un podcast il y a quelques années. Les choses se sont donc faites assez naturellement.
Le football féminin fait effectivement partie de nos engagements car nous considérons que la « footballeuse est un footballeur comme les autres ». Nous sommes très présents pour soutenir le football dans son ensemble, avec un soutien massif apporté au football amateur de manière générale.
Le contexte de cette année 2023 est propice à la mise en lumière de nos actions de soutien au football féminin »Le contexte de cette année 2023 avec la Coupe du monde féminine et ce film « Marinette », qui fait suite à une année 2022 marquée par l’Euro féminin en Angleterre, est propice à la mise en lumière de nos actions de soutien au football féminin auquel nous sommes très attachés et dont nous aimons raconter l’histoire.
Pour chacun de nos investissements, notre objectif est d’avoir un impact et que nos actions fassent bouger les lignes de la société, pas seulement de constater la présence d’un logo ou d’acquérir de la notoriété - dont nous n’avons pas véritablement besoin. Ce qui nous intéresse, ce sont les valeurs. Nous les défendons en tant que marque, en tant qu’entreprise, sur l’égalité des chances ou l’inclusion par exemple. Pour nous, le sport est une véritable « école de la vie. »
L’absence de diffuseur en France pour la Coupe du monde féminine 2023 jusqu’au 14/06/2023 vous a-t-il inquiété en tant qu’acteur du football féminin ?
Nous avions évidemment envie que la compétition soit diffusée. En tant que sponsor, nous sommes en relation étroite avec la FFF avec qui nous échangeons beaucoup. Nous savions aussi que la ministre des Sports était particulièrement impliquée. Nous avons joué notre rôle de partenaire en accompagnant la FFF sur ce sujet aussi, en leur demandant comment nous pouvions aider.
Dans tous les cas, le Crédit Agricole aurait communiqué sur cette Coupe du monde, comme on l’a fait pour l’équipe masculine, via des dispositifs identiques. Notre positionnement est clair : la footballeuse est un footballeur comme les autres. Mais nous étions confiants sur le fait que les discussions trouveraient une issue favorable.
Le projet de développement du football féminin présenté par la FFF il y a quelques semaines est une étape importante…
Il y avait déjà des opérations intéressantes dans le football amateur. Nous étions partenaires de la « semaine du foot féminin » qui existait depuis une dizaine d’années et qui change de dispositif. Le développement du football féminin est certainement trop lent mais on ne part pas de rien non plus.
Une Ligue professionnelle permettra aussi de développer le football amateur, dans tous les territoires »En plus des activations locales mises en place par les Caisses régionales, le dispositif autour des Labels Fédéraux nous permet également d’aider à équiper les clubs, notamment les équipes féminines. Nous avons aussi besoin de « figures inspirantes », d’icônes et de visibilité, autant d’ingrédients qui participent à l’essor du football féminin.
Pour qu’il rayonne, nous avons besoin des équipes de France A. C’est ce qui s’est passé à l’occasion du Mondial féminin en France en 2019. Cela a donné envie à des petites filles de jouer au foot elles aussi, avec de nombreuses prises de licence à la rentrée suivante. Une Ligue professionnelle permettra aussi de développer le football amateur, dans tous les territoires. Les nouveaux engagements sont forts et c’est tant mieux.
Comment s’articulent vos partenariats nationaux et régionaux ?
Nous avons nos grands partenariats nationaux sur le football, le judo et l’esport, et chaque Caisse régionale a ensuite sa propre déclinaison selon son territoire. C’est la force du Crédit Agricole que d’être au plus près de l’intérêt des gens et de la spécificité des territoires. Une Caisse bretonne sera plus facilement intéressée par la voile, une Caisse en Savoie par les sports d’hiver, etc. Nous sommes partenaires d’une trentaine de sports au total.
Sur le partenariat national avec la FFF par exemple, chaque Caisse régionale active avec la Ligue, les Districts et les clubs amateurs de son territoire.
Irène Bloch, responsable du sponsoring, des partenariats et de l’événementiel de Crédit Agricole S.A., à News Tank, le 31/05/2023
« Nous soutenons 1 200 clubs amateurs chaque année, ainsi que des associations comme Sport dans la Ville ou l’APELS » (O. Gavalda, Crédit Agricole S.A.)
• « Quand vous êtes la première banque en France, vous avez envie d’accompagner le sport préféré des Français. Le soutien au football amateur est la base de notre engagement débuté il y a 50 ans. Nous avons choisi ce sport car il véhicule des valeurs proches de celles du Crédit Agricole : la persévérance, le goût de l’effort et l’implication.
• Le football incarne également le lien social. Il a un pouvoir extraordinaire de rassemblement qui est très compatible avec l’image du Crédit Agricole. Nous soutenons 1 200 clubs amateurs chaque année, ainsi que des associations comme Sport dans la Ville ou l’APELS.
• Nous accompagnons le football féminin depuis 2010. Je suis persuadé qu’il va émerger en France comme il l’a fait aux Etats-Unis. Le jeu est très technique et très agréable à regarder. Je suis de nature optimiste et je pense que les moyens finiront par être équivalents à ceux du football masculin. C’est simplement une question de temps. »
Olivier Gavalda, directeur général délégué de Crédit Agricole S.A. en charge de la Banque Universelle, le 31/05/2023, dans le cadre d’une conférence sur « le sport comme levier d'émancipation pour les femmes », en marge de l’avant-première du film « Marinette » projeté au Studio 28 (Paris XVIIIe)
