Le champion paralympique Cyril Moré a intégré l'équipe de la mission France cet été en tant que coordinateur projets et partenariats dans le cadre d'un mécénat de compétences de 2 ans. Ce dispositif proposé par l'Etat permet une mise à disposition d'un salarié sur le temps de travail au profit d'une structure d'intérêt général. Souhaitant recourir à ce dispositif via son employeur Enedis, il s'est dirigé tout naturellement vers PLAY dont il est ambassadeur depuis plusieurs années. 

Les équipes de PLAY sont ravies de pouvoir bénéficier des connaissances, des compétences et de l'expertise du quintuple champion paralympique (escrime) et champion du monde (escrime et ski). De beaux projets sont à venir.

1. Quel est ton parcours professionnel en dehors de ta carrière de sportif de haut niveau ?

J’ai eu la chance de mettre en œuvre la promesse d’EDF à mon embauche : avoir une carrière permettant une vraie mobilité géographique et fonctionnelle. J'ai intégré EDF en tant que jeune diplômé, sans que cela ne m'empêche de poursuivre mon rêve de haut niveau. EDF m'a accompagné tout au long de ma carrière sportive et m'a permis de réaliser ce double projet. Les ressources humaines ont été ma porte d’entrée et la communication/marketing ont complété mes champs d’action. 

2. Tu étais donc chargé de projet communication chez Enedis pendant 8 ans et tu as décidé de faire du mécénat de compétences, pourquoi ce choix ?

C’est une opportunité qui s’est faite jour à un moment d’évolution professionnelle. Le dispositif du mécénat de compétences est venu à point nommé pour ouvrir une perspective tout en restant salarié d’Enedis. Et comme je cherchais à me rendre utile pour PLAY International, l’occasion était trop belle pour enfin m’impliquer pour de bon !

3. Pourquoi avoir choisi de rejoindre PLAY plutôt qu’une autre structure ? Est-ce un autre moyen de continuer à t’impliquer dans le milieu du sport ?

Au moment de constituer un plan de bataille, je me suis permis d’ouvrir les perspectives avec des associations qui toutes tournent autour du sport et accueillent des mécénats de compétences. Le choix de PLAY International est tombé sous le sens car il y a une évidence renforcée par une vraie volonté de travailler ensemble.

4. Quel va être ton rôle et quelle expertise penses-tu pouvoir apporter à PLAY ?

Mon rôle va se concentrer sur la coordination de projets à l’échelle de la France et pourra évoluer en fonction des possibilités. Je vais donc monter en compétences sur ce que PLAY fait sur le terrain pour ensuite piloter un projet dans son ensemble. Mon petit plus d’athlète Paralympique sera de faire résonner l’inclusion et le contexte Paris 2024.

5. PLAY est partenaire de Paris 2024, comment penses-tu que l’association puisse jouer un rôle dans l’héritage de ces Jeux ?

Ce rôle est une évidence quand on connait l’origine de l’association (Sport Sans Frontières) et son investissement aujourd’hui. Nos projets en cours mettent en avant les bases d’un monde sportif plus inclusif et ainsi luttent directement contre la sédentarité et le repli sur soi. C’est ce que l’idéal des Jeux veut laisser en héritage !

6. Que souhaites-tu pour le futur de PLAY International ?

Je découvre une association qui a fait un sacré parcours, qui va fêter ses 25 ans l'an prochain et qui est capable de se projeter encore loin. La perspective de 25 ans supplémentaires et encore des millions de sourires des enfants qui auront bénéficié de nos programmes sont les moteurs de mon action quotidienne.

Source : Havas Play