Avec un départ donné à l’Insep, une arrivée située à la Maison du sport français, et une trentaine d’hôpitaux croisés en cours de route, Christian Cordier, très attaché à la portée symbolique des événements, est en passe de réussir son pari. Cet ancien professeur d’EPS, licencié au GA Noisy-le-Grand, est à l’initiative du marathon de la solidarité, intégré le mardi 23 juin au programme de la Journée olympique et qui a pour vocation « d’associer sport, santé et olympisme ».
Le concept : six groupes de six à dix coureurs quitteront à 10h du matin l’institut situé au cœur du bois de Vincennes, après un départ donné par Florence Colle en présence d’André Giraud, président de la FFA, et Denis Masseglia, président du CNOSF. Une starter très à propos, puisque la cinquième du 100 m haies des Jeux de Séoul en 1988 s’est attelée à la rééducation de malades du Covid-19 au sein du service neurologie des hôpitaux de Saint-Maurice. Un établissement de santé situé à proximité de l’Insep, où quatre groupes feront d’ailleurs étape, avant de prendre ensuite des directions différentes.
« C’est une formidable initiative de relier les hôpitaux entre eux grâce à une activité physique de mouvement, alors que les Français ont été confinés pendant un long moment, se félicite l’ex-hurdleuse. Il y a eu un énorme élan de solidarité entre les hôpitaux pendant la crise sanitaire, ce marathon en sera une belle représentation. A titre personnel, être associée à cet événement me tenait à cœur, surtout que j’ai effectué toute ma carrière à l’Insep. »
Chaque équipe regroupera des sportifs, dont de grands noms comme la recordwoman de France du marathon Christelle Daunay, des médecins, des bénévoles associatifs ou encore des militaires. Un savant mélange des genres qui offrira « une représentation complète du monde sportif », promet Christian Cordier. Quatre associations sont parties prenantes de l’événement et ont constitué des collectifs : Un quart de plus, Artistes sportifs de cœur, Kabubu, et les Joinvillais Ile-de-France, auxquelles on peut ajouter le projet Je cours solid’R Bondy ainsi que deux équipes du rectorat de Créteil. Soutenu par la FFA, le CNOSF et leurs structures déconcentrées locales et régionales, le marathon de la solidarité se veut bien sûr caritatif. Des dons sont d’ores et déjà recueillis par l’intermédiaire de Tousenblanc.org, la cagnotte de soutien des sportifs français aux soignants.