Outre la quantification des retombées économiques pour la France et les territoires d'accueil, l'étude avait également pour objet d’appréhender les enjeux relatifs à l’héritage sportif, territorial et économique produit par l’accueil d’un tel évènement.
Cette étude a permis de mesurer de façon quantitative les effets économiques de l’organisation de l’UEFA EURO 2016 au niveau national ainsi que sur chacun des 10 sites d'accueil de la compétition. Cette mesure a été appréhendée au moyen de 6 indicateurs :
-
Dépenses spectateurs stades et fan-zones
-
Dépenses organisation : Etat français, UEFA, EURO 2016 SAS, FFF…
-
Impact économique total : injections provenant uniquement d’acteurs étrangers (pour le plan national) ou hors territoire (pour le plan local)
-
Infrastructures sportives : part des investissements réalisés pour les constructions ou rénovations de stades pouvant être directement imputables à l’accueil de l’UEFA EURO 2016. Cette partie ne tient pas compte des charges et recettes annexes (loyers versés par les collectivités territoriales aux partenaires privés des contrats de partenariats public-privé (PPP), redevances versées par les clubs résidents aux collectivités propriétaires des stades, etc.).
-
Fiscalité : sur la base de la réglementation fiscale en vigueur et de ses évolutions annoncées, évaluation du montant de TVA généré par l’accueil de la compétition.
-
Ressources humaines : approche des forces vives (emplois et volontaires) mobilisées sur l’organisation de l’évènement.
La réalisation d'un tel travail à 18 mois du lancement de la compétition a amené le CDES à se poser un certain nombre d'hypothèses. Fidèles à sa rigueur et à l'approche scientifique utilisée dans le cadre de ses études d'impact, ils ont privilégié une approche prudente afin de ne pas sur-évaluer l'impact économique attendu de la compétition. A ce jour, l'étude réalisée par le CDES reste la seule référence sur le sujet de l'impact économique et social de l'UEFA EURO 2016.