C’est de ce constat qu’est parti l’équipe fondatrice d’AirPrint, créée en 2017, et qu’Aurélien Hénon, co-fondateur, nous relate.
La technologie brevetée d’AirPrint est une imprimante à air écologique permettant la reproduction de n'importe quelle image sur le gazon tout en le respectant. Cette technologie reprend tout simplement le principe des bandes de tonte que vous observez déjà lors des matchs de football. En orientant le gazon d’une façon particulière, il est possible d’obtenir le contraste vert clair/vert foncé.
« Ce qui nous a guidé, c’était de respecter le jeu dans sa totalité : les fans, les sportifs et le terrain lui-même. » Ainsi, les joueurs sur le terrain ne verront pas l’image ou un logo sur la pelouse, tandis que les spectateurs le verront. La startup a d’ailleurs déjà travaillé avec de grands noms tels que la Fédération Française de Football, Leicester FC, le PSG ou encore le FC Nantes lors de l’hommage à Henri Michel.
« Au football, 70% de l’image qui passe à l’écran, c’est le terrain … »
AirPrint s’adresse à un marché global générant plusieurs milliards d’euros de droits télévisuels financés par la publicité dans les sports pratiqués sur gazon tels que le football, le rugby, le golf et les courses hippiques. L’exploitation de la surface de jeu avec une telle innovation pourrait bien s’avérer être la solution du futur pour communiquer, que l’on soit détenteur de droit ou sponsor. En effet, lorsque l’on sait qu’il n’y a plus d’espace disponible dans les stades, communiquer intelligemment sur la surface de jeu amène une visibilité accrue car, en effet comme l’a rappelé Aurélien Hénon, 70% de l’image qui passe à l’écran, c’est le terrain.
« Aujourd’hui, l’un des sujets majeurs travaillé par les détenteurs de droits ou encore les clubs, c’est leur identité, et plus particulièrement, leur identité visuelle. La Ligue 1 Conforama est aujourd’hui concurrente de la Premier League anglaise dans la recherche des sponsors ou droits TV. » AirPrint leur permettrait de devenir plus attractif, ajouter de la valeur à leur produit dans sa globalité, et in fine, d’augmenter leurs revenus.