À l'occasion de l'édition 2023 du tournoi de Roland-Garros, la FFT offre à l'ensemble des joueuses et joueurs un outil de lutte contre le cyberharcèlement en s'appuyant sur la technologie Bodyguard.
Dans le cadre de la prise en compte de la santé mentale des joueurs, la FFT a décidé de collaborer avec Bodyguard pour lutter contre le cyberharcèlement. Elle offrira ce service innovant aux joueuses et joueurs tout au long du tournoi. Roland-Garros est ainsi le premier événement sportif mondial à mettre en place ce type de dispositif.
Cette technologie, créée en 2017, a pour objectif de préserver les joueurs, leur santé mentale, les valeurs du sport et du tennis et de bannir les personnes qui viennent répandre leur agressivité et leur haine sur les réseaux sociaux. Le tennis étant l’un des sports les plus touchés par ce fléau, les athlètes peuvent être ainsi victimes de manière directe ou indirecte.
Pour ce faire, Bodyguard va assurer la protection des comptes institutionnels de la FFT et Roland-Garros (réseaux sociaux publics), mais aussi celle de tous les joueurs qui vont participer au Grand Chelem parisien, et ce en amont du tournoi et durant un minimum d’une semaine après la fin de l'édition 2023.
Des linguistes au service de l’IA
Les joueurs devront flasher le QR code fourni par Bodyguard pour connecter leurs réseaux sociaux à la technologie. Ainsi, ils ne recevront plus de commentaires désobligeants. C’est une IA qui effectue de la modération en temps réel. Le commentaire est analysé en moins de 200 millisecondes. Une équipe de linguistes crée des structures de mots permettant de mettre à jour la technologie en temps réel à partir de ce qui est publié sur les réseaux sociaux afin de générer une analyse contextuelle. L'objectif étant de ne rien laisser passer, tout en étant certain de ne rien censurer.
En pratique, Bodyguard et la FFT seront en lien permanent afin d'assurer la protection des acteurs du tournoi. Les différentes plateformes monitorées sont Facebook, Instagram, Twitter, YouTube, TikTok et Discord.
Caroline Flaissier, directrice de la FFT, a déclaré : « La santé mentale des joueuses et des joueurs constitue un enjeu prioritaire pour le tournoi de Roland-Garros. Il n’y a de place pour aucune forme de violence dans notre tournoi. Nous sommes ainsi très fiers d'être le premier tournoi du Grand Chelem à offrir aux joueurs une solution pour se protéger efficacement contre le cyberharcèlement. Nous souhaitons en effet préserver joueuses et joueurs de ce fléau, afin de leur permettre de disputer le tournoi dans les meilleures conditions mentales. »