Les championnats du monde individuels 2027 auront lieu à Astana au Kazakhstan. La France était candidate à l’organisation de cet événement, qui se serait déroulé à Montpellier. 

Une candidature forte et collective  

Gilles Erb, Président de la FFTT, regrette de ne pas avoir remporté cette candidature, mais sait qu’elle profitera tout de même à la structuration du tennis de table en France. « Nous sommes forcément déçus après plusieurs années de travail pour obtenir l’organisation des championnats du monde 2027. Je suis déçu pour toute l’équipe d’organisation mais aussi pour les joueurs qui nourrissaient le rêve d’être champion du monde devant leur public. 

La concurrence a été très rude avec les candidatures de la Chine, du Brésil, des USA et du Kazakhstan. Malgré l’évaluation critérisée de notre candidature par le comité de l’ITTF qui nous a placé en première position, les 203 délégués n’ont malheureusement pas voté majoritairement pour nous, préférant le Kazakhstan. Le contexte politique avec l’élection à la présidence de l’ITTF ne nous a sans doute pas été favorable. 

Je veux croire que tout le travail engagé ne sera pas vain et nous permettra d’engranger de l’expérience pour candidater à d’autres éditions ou d’autres compétitions d’envergure mondiale. Je veux remercier tous ceux se sont engagés dans cette candidature, particulièrement le Président de la République, M. Emmanuel Macron et la ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative, Mme Marie Barsacq, mais aussi la Présidente de la région Occitanie Mme Carole Delga et le Maire et Président de la métropole de Montpellier M. Michaël Delafosse. Sans oublier notre champion du monde 1993 et ambassadeur, Jean-Philippe Gatien. 

Je veux aussi remercier toute l’équipe fédérale, élus, salariés et cadres techniques qui se sont impliqués dans ce projet, de même que l’agence Spartner qui nous a accompagné tout au long de celui-ci ».  

Jean-Philippe Gatien, ambassadeur de la candidature, ajoute : « C’est une compétition et il faut en accepter le résultat. C’est bien sûr une immense déception, nous avons livré nos arguments avec passion et détermination en expliquant que c’était le bon moment pour que les championnats du monde reviennent en France et pour mettre en valeur le ping dans une atmosphère qui aurait été incroyable. Malheureusement cela n’aura pas suffi,  c’est aussi dans les moments de défaite que l’on se construit et que l’on apprend le plus. Cette expérience sera instructive et utile pour l’avenir ». 

Un futur radieux pour le ping français 

2027 restera une année de fête pour la Fédération Française de Tennis de Table, qui célèbrera son centenaire. La FFTT bénéficie d’un fort regain d’intérêt pour la discipline en France, avec les 2 médailles historiques récoltées lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, suivies d’un afflux massif de pratiquants dans ses clubs, portant son nombre de licenciés à 265 000, en hausse de presque 25% sur la dernière décennie. 

Lors des championnats du monde de Doha, qui viennent de s’achever, l’Équipe de France a récolté 2 médailles de bronze en double masculin, grâce aux paires Florian Bourrassaud – Esteban Dorr et Alexis Lebrun – Félix Lebrun. 

La région Occitanie et la métropole de Montpellier resteront le centre névralgique du ping en France dans les années à venir, avec l’accueil du WWT Champions à l’automne 2025 et 2026. Lors de sa première édition en 2024, plus de 48 000 spectateurs avaient encouragés les Bleus et assisté à la victoire de Félix Lebrun en simple « à domicile ». 

SOURCE : FF Tennis de Table